Théaux : "Si je peux garder la victoire pour Méribel…"

Troisième du super-G des Mondiaux de Beaver Creek au début du mois, alors son premier podium de l’hiver, Adrien Théaux a surfé sur sa bonne forme pour récidiver dans la discipline avec une deuxième place ce dimanche à Saalbach (Autriche), derrière Matthias Mayer. De bon augure pour la fin de saison.

Adrien, vous aviez expliqué que la piste de Saalbach vous convenait. Ça s’est confirmé…

Oui ça s’est bien confirmé. Je pense que cette piste convient à pas mal de monde. Je m’étais déjà bien fait plaisir hier. Ce n’était pas le résultat que je souhaitais mais cette septième place (sur la descente également gagnée par l’Autrichien Matthias Mayer, ndlr) était déjà encourageante. Et puis aujourd’hui, je fais deuxième en super-G. La piste était encore plus difficile car il y avait très peu de visibilité, donc je suis vraiment très content.

C’est votre sixième podium en Coupe du monde en super-G, dont quatre deuxièmes places, mais vous n’avez toujours pas de victoire dans cette discipline…

C’est exact. Aujourd’hui, je savais qu’il m’en manquerait un petit peu en franchissant la ligne d’arrivée. Je n’étais pas vraiment très content de ma manche mais je me disais que ça pouvait faire une bonne place. Après, c’est vrai que j’aimerais bien gagner une manche de Coupe du monde en super-G. Je l’ai déjà fait deux fois en descente (en 2011 à Lenzerheide et en 2013 à Kvitfjell, ndlr) et j’ai fait plusieurs podiums en super-G mais jamais de première place. Mais je ne me décourage pas du tout. Deuxième, c’est déjà très bien mais je vais continuer à bosser pour aller chercher cette première place. C’était faisable aujourd’hui mais quelques petites erreurs sur la dernière partie du parcours m’ont coûté un peu cher.

Gardez-vous la victoire pour les finales de la Coupe du monde à Méribel (du 18 au 22 mars) ?

Exactement. Je suis sur une bonne dynamique en ce moment, donc si je pouvais garder la victoire pour là-bas… Méribel est aussi un de mes objectifs de la saison. Pour nous les descendeurs et les super-géantistes, courir à domicile assez rare, donc on fera tout pour être devant là-bas.

Vous terminez deuxième, Alexis Pinturault cinquième et Brice Roger huitième. Trois Français dans le top 10 en super-G, c’est assez rare pour être souligné…

On est même quatre dans les 15 premiers (avec Johan Clarey, 15e, ndlr). On fait une très bonne course d’ensemble. Dans le super-G, il y a eu des années où la France n’était pas très bien placée mais ça revient très bien. On se tire bien la bourre à l’entraînement, il y a beaucoup d’émulation et ça s’est retrouvé aujourd’hui. Ça ne fait qu’augmenter le niveau et tant mieux.