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Sölden, premier pas vers Sotchi

Alexis Pinturault

Alexis Pinturault - -

A trois mois et demi du début des JO d’hiver, Sotchi sera dans toutes les têtes dès ce week-end lors des épreuves de slalom géant de Sölden, qui marquent l’ouverture de la nouvelle saison de Coupe du monde de ski alpin.

« Je n’ai jamais été aussi tendu que cette année. On suscite l’intérêt, les médias, les gens nous regardent. » DTN de la Fédération française de ski, Fabien Saguez ne s’en cache pas, cette saison s’annonce loin d’être banale. Trois mois et demi après l’ouverture de la saison de la Coupe du monde de ski, ce week-end à Sölden (Autriche), se disputeront les JO d’hiver à Sotchi (7-23 février). Et depuis le zéro pointé olympique du ski alpin français il y a quatre ans, Saguez a bien fixé les priorités. « L’échec de Vancouver a été le point de départ d’un changement de mentalité, de conception et d’approche. On a remis en ordre les objectifs : les Jeux Olympiques d’abord, puis les championnats du monde et enfin la Coupe du monde. Tout le monde est bien en phase, en mode JO, bien focus sur cet objectif de Sotchi. La gestion des 100 jours sera importante. »

De Tessières : « Je ne pense qu'à ça »

Une vision approuvée par le vice-champion du monde de Super-G, Gauthier de Tessières : « Je ne pense qu’à ça. Quand je me lève tous les matins, j'ai ça en tête. » Et si elle se montre moins catégorique sur la hiérarchie édictée par son DTN, Tessa Worley, championne du monde de géant à Schladming en février dernier, ne cache pas non plus son excitation à l’idée de disputer ces JO en Russie. « C’est un ordre logique vis-à-vis du grand public, des médias, de nous-mêmes. La reconnaissance apportée par une médaille aux Jeux est énorme. C’est le rêve de tout sportif d’aller "perfer" là-bas. Les Jeux, c’est quelque chose de magique, la rareté de l’évènement fait que c’est énorme. Toutefois la Coupe du monde est significative de régularité. J’en ai aussi très envie. Ce n’est pas évident de faire une hiérarchie. J’ai envie d’être présente de A à Z. La Coupe du monde est aussi une sorte de préparation. Il n’y a rien de mieux que de gagner des courses pour être prêt à gagner LA course »

Et si Worley, 24 ans fait figure de tête d'affiche (7 victoires en Coupe du monde dans sa carrière) chez les filles, du côté des garçons, c'est sur les épaules d'Alexis Pinturault que reposent les plus grands espoirs. A seulement 22 ans, le skieur de Courchevel a déjà remporté quatre épreuves de Coupe du monde (en géant, slalom et super-combiné - 14 podiums en tout) mais il est passé à côté de ses championnats du monde l'an passé. Cette saison est attendue comme celle de la confirmation de son talent. Peut-être dès ce dimanche à Sölden, où il avait pris la deuxième place il y a deux ans. Le meilleur moyen d’apaiser Fabien Saguez.

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Jérémy Bilinski avec Georges Quirino et à Sölden