Amiez : "Théaux, ce n’est pas du tout une surprise"

Membre de la Dream Team RMC Sport, Sébastien Amiez revient sur la belle médaille de bronze récoltée ce jeudi par Adrien Théaux lors du super-G des Mondiaux de Beaver Creek (Colorado). Une breloque qui en appelle d’autres pour l’équipe de France.

On attendait plus Alexis Pinturault. Et c’est finalement Adrien Théaux qui a brillé. Moins attendu que par le passé, le skieur de Val Thorens a surpris son monde pour venir claquer une troisième place sur la Birds of Prey de Beaver Creek et récolter une médaille de bronze mondiale en super-G. Surprenant, vraiment ? Pas pour Sébastien Amiez. « La médaille d’Adrien, ce n’est pas du tout une surprise, explique le membre de la Dream Team RMC Sport. C’est un athlète capable de monter sur des podiums en descente et en super-G depuis de nombreuses saisons. Il l’a déjà fait.

Il courait après cette médaille dans un grand championnat et c’est le beau résultat d’une carrière. Venir chercher le bronze, c’est aussi un soulagement pour lui. Il a souffert en début de saison et il est revenu de la plus belle des manières à Kitzbühel avec une jolie quatrième place. C’est de bon augure pour la suite de ses championnats du monde avec la descente de samedi. »

« Il va maintenant être un sérieux client pour la descente »

Pas une surprise, donc. Mais un petit pied-de-nez au destin quand même. « C’est une revanche pour lui, poursuit ‘‘Bastoune’’. Dans les grands événements, il est souvent passé un peu à côté. Il était attendu comme favori ou gros outsider mais n’avait jamais pu monter sur la boîte. C’est chose faite avec cette médaille de bronze et je pense qu’il va maintenant être un sérieux client pour la descente. »

Une première breloque qui va également booster la confiance de toute l’équipe de France. A commencer par les descendeuses en lice ce vendredi ? « Ça va être un peu plus compliqué de venir défendre le titre de Marion Rolland, juge Sébastien Amiez. Malheureusement, cette dernière est blessée et ne pourra pas le défendre. Mais les Mondiaux, c’est une course d’un jour. Tout peut arriver, par exemple avec Marie Marchand-Arvier qui a fait un résultat honorable sur le super-G. Pourquoi pas un petit déclic lors de cette descente ? »

La rédaction