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Lizeroux : « L’équipe de France n’est pas morte »

Le Français, vice-champion du monde de super-combiné, se cherche encore en ce début de saison.

Le Français, vice-champion du monde de super-combiné, se cherche encore en ce début de saison. - -

Même s’il est passé à côté de son week-end, Julien Lizeroux se réjouit du bon week-end du ski féminin français, ponctué par les deux victoires de Tessa Worley en géant et de Sandrine Aubert en slalom.

Julien Lizeroux, l’Equipe de France n’est pas si moribonde que ça…
Oui. J’étais un peu chagriné après tout ce qu’on a entendu sur l’Equipe de France. A croire qu’elle ne tenait que sur une ou deux individualités. On est depuis plusieurs saisons un vrai collectif. Chez les hommes comme chez les dames, en technique comme en vitesse. Il y a du monde. C’est un week-end très positif avec deux victoires chez les filles (Tessa Worley en géant et Sandrine Aubert en slalom, ndlr). Je les salue. Elles ont vraiment fait du bon boulot. On a prouvé à tout le monde qu’on pouvait prétendre à des victoires et des podiums à chaque course. C’est important pour la suite. 

Selon-vous, le groupe s’est remis des blessures de Jean-Baptiste Grange et Pierre-Emmanuel Dalcin ?
Bien sûr que c’est un coup au moral. Mais dans les moments difficiles, on se sert les coudes. On s’est remis dans la bonne ligne de conduite. Les coachs nous ont remobilisés. L’Equipe de France n’est pas morte. Loin de là. 

Le bilan chez les hommes n’est pas aussi reluisant…
Il n’y a pas de performance de pointe. Mais, il y a encore six garçons en deuxième manche. Moi, ça me fait plaisir pour les filles et toute l’équipe. Ça nous donne du baume au cœur pour tous ceux qui sont sur leur lit d’hôpital. On emmagasine de la confiance. Et on va se remobiliser le week-end prochain. 

Quel bilan dressez-vous de votre week-end ?
 Je suis passé à côté de mon super-G, sur l’épreuve de super-combiné. Après, c’était quasiment impossible de finir dans les dix premiers. Le slalom m’a fait du bien, malgré ma grosse faute. Ça m’a donné plus de certitudes sur le week-end prochain. Il faut vraiment que je continue à construire là-dessus. C’est la base du ski. Lilian Thuram disait que tout est possible dans le sport. Alors Julien Lizeroux en deuxième manche de géant, c’est possible dans le ski.

E.J.