
Grange : « J’espère que ça va porter ses fruits à Levi »

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Ce succès en indoor a-t-il la même saveur qu’un succès en extérieur ?
Ça fait toujours plaisir. Une victoire reste une victoire et il y avait un titre à aller chercher. Comme l’a dit David Chastan (responsable du groupe technique) hier (vendredi), il vaut mieux qu’il soit dans notre poche que celle des autres. La confiance est là. Je pense que c’était bien de faire une belle course. J’en ai déjà fait une bonne à Sölden (7e du géant d’ouverture) et les choses sérieuses vont commencer dimanche prochain (date de la première manche de slalom, à Levi). Ça fait du bien d’avoir bien marché aujourd’hui.
Quels sont vos impressions sur cette piste du Snowhall d’Amnéville ?
C’est toujours différent. Il faut créer de la vitesse. C’est un peu contre-nature parce que j’ai tendance à être plutôt calme et à me laisser emmener par la pente. Là, il faut emmener la vitesse et se servir de son matériel. Ça me force à me bouger un peu et c’est un bon exercice avant les premières Coupes du monde (de slalom).
Commencez-vous à y prendre goût ?
J’étais vraiment mauvais avant. En 2003, 2004 et 2005, on attaquait toujours les manches de Coupe d’Europe dans les dômes. Je me souviens que ça m’avait bousillé quelques années de Coupe d’Europe parce que je n’étais pas très bon. Du coup, je n’avais pas les bons dossards et je n’arrivais pas à revenir. Maintenant, j’ai progressé. Ça montre que le travail commence à payer. On a aussi beaucoup bossé dans les murs, pour ne pas être rapide seulement sur les plats. J’espère que ça va aussi porter ses fruits à Levi.
Votre ski semble en place…
Oui. Déjà, j’ai passé un cap en géant à Sölden. Cela m’a montré que j’étais bien rentré dans la saison de Coupe du monde, que j’étais bien dans la tête. Une fois de plus, je montre que je suis en forme. Ce n’est pas pour ça que je vais gagner dimanche prochain. En tout cas, je vais jouer la victoire et on verra si elle vient.