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Dénériaz : « Etre patient »

Antoine Dénériaz espère retrouver le chemin des podiums

Antoine Dénériaz espère retrouver le chemin des podiums - -

Antoine Dénériaz, champion olympique de descente 2006, retrouve le chemin de la Coupe du Monde, ce week-end, à Lake Louise (Etats-Unis), après une année difficile.

Antoine, comment vous sentez-vous à l’entame de cette saison de coupe du monde de descente ?
Ca fait trois ans que je ne me suis pas entraîné comme ça. Contrairement à mes deux derniers étés où j’avais été gêné par les blessures, je n’ai ressenti aucune douleur. Le seul petit bobo concerne mon dos. J’ai eu un peu mal à la fin de mon stage au Chili. Mais ce n’est pas bien grave, tout rentre dans l’ordre.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je sors d’une saison galère. Aujourd’hui, j’ai envie de retrouver ma place, mes sensations pour repartir du bon pied. A 31 ans, je n’ai plus dix années de ski devant moi. Je ne souhaite plus perdre de temps.

Après cette une année 2006 difficile, comment voyez-vous l’avenir ?
L’échéance principale est Val d’Isère 2009. J’ai l’opportunité de réaliser quelque chose de grand à l’occasion des championnats du monde en France. C’est mon objectif principal des deux prochaines années. Je n’oublie pas non plus la coupe du monde. Plus vite je retrouverai les podiums et mieux ce sera. Maintenant, je sais que le début de saison à venir sera difficile. Je vais partir avec des dossards élevés. Il me faudra être patient. Mais je me connais. Au départ de Lake Louise, je vais m’élancer pour être devant tout le monde. Toutefois, à l’arrivée, il faudra être capable de prendre du recul, d’accepter le résultat. Je sais qu’il me faudra un peu de temps pour revenir au top.

L’étape de coupe du monde à Val d’Isère en février 2008, vous y pensez ?
Oui mais j’espère qu’on aura l’occasion de skier dessus avant. Pour le moment, il existe un gros point d’interrogation. On est dans l’attente. Si on continue comme ça, ça va se retourner contre nous. On aura toute la pression sur nos épaules sans avoir pu s’entraîner dessus. Ce serait vraiment débile d’en arriver là.

La rédaction - Edward Jay