Simon Fourcade renversé par une voiture et menacé à la hache !

Sur sa page Facebook, le biathlète Simon Fourcade a annoncé qu’il avait été renversé par une voiture lors d’un entraînement de ski roues. Et le chauffeur du véhicule l’a ensuite menacé… à la hache !

Simon Fourcade a vécu une aventure rocambolesque et pas franchement drôle à l’entraînement, alors qu’il effectuait une sortie de ski roues. Le biathlète français l’a raconté sur sa page Facebook : « Etre projeté dans le fossé durant un entraînement de ski roues par une voiture. Regarder depuis le sol la voiture s'éloigner comme si de rien n'était. Se relever et revenir sur le conducteur en question, ralenti par le véhicule qui le précède. » 

« Les gros cons sont partout »

Déjà peu ordinaire, l’histoire tourne carrément au fait divers ensuite. « Se faire menacer par une hache parce que je suis en train de l'insulter », poursuit Fourcade dans son récit, agrémenté de photos impressionnantes de ses éraflures sur tout le côté gauche du corps… et d’une photo de son agresseur tenant la hache. Et le champion du monde du relais mixte en 2009 de conclure, philosophe et prévenant : « Les gros cons sont partout. Soyez prudents lors de vos entraînements. »

De simples égratignures, mais un coup au moral

Simon Fourcade et son agresseur se sont finalement rendus au commissariat pour porter plainte. Au début, le biathlète ne pensait pas le faire mais voyant que son agresseur s'y était résolu, il a changé d'avis pour rappeler que c'était lui la victime. Il a porté plainte pour « coups et blessures, et non-assistance à personne en danger ». Les deux hommes ont tous les deux rendez-vous le 16 juin avec un médiateur, pour une entrevue qui devrait aboutir à un simple remboursement des dommages matériels de chacun.

Le biathlète souffre de grosses égratignures notamment à la main gauche ce qui risque de l'empêcher de s'entraîner correctement au tir. Mais il se veut rassurant quant à sa santé. « Je vais bien, je n’ai pas de traumatisme. C’est plus l’attitude de cette personne qui m’a touché, qui m’a mis au tas, et qui a continué son chemin comme si de rien n’était » indique-t-il. 

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La rédaction avec Benjamin Glaise