Fourcade salue Fillon Maillet, un adversaire "redoutable"

Leader de la Coupe du monde de biathlon avant une pause pré-Mondiaux de deux semaines, Martin Fourcade a salué ce dimanche son compatriote Quentin Fillon Maillet, vainqueur de la mass start de Pokljuka et actuel deuxième du général.

Martin Fourcade le sait: dans sa quête d'une huitième gros globe, le biathlète français devra évidemment surveiller le monstre norvégien Johannes Boe, mais il devra également se méfier de son compatriote Quentin Fillon Maillet, très en forme depuis le début de l'hiver, en témoignent sa deuxième place au général et sa nouvelle victoire ce dimanche sur la mass start de Pokljuka (Slovénie).

Avant d'aller préparer les championnats du monde (13-23 février), Fourcade a fait un point sur la première partie de saison, en évoquant notamment la concurrence de son partenaire en équipe de France.

"Quand il est en situation de gagner, il ne laisse pas sa place"

"Est-ce qu’il m’épate? Non, parce que je le connais depuis longtemps, et c’est conforme à ce qu’il a fait par le passé, notamment l’an dernier à Antholz, observe le leader des Bleus. Quand il est en forme et que tout fonctionne bien, il est redoutable. Aujourd’hui, il était super bon sur les skis et c’était le cas aussi sur l’individuel. Mais non, encore une fois, je ne suis pas épaté, parce que j’ai conscience de ce potentiel-là et il l’a déjà démontré l’an passé en étant troisième mondial sur l’ensemble de l’hiver. Ce n’est pas une surprise."

Fillon Maillet impressionne toutefois son aîné sur un domaine: son réalisme. Sa capacité à s'imposer, dès qu'il en a l'opportunité. "Il a cette faculté, contrairement à d’autres athlètes, de saisir les occasions qui lui sont données, poursuit Fourcade. Aujourd’hui, une petite porte s’est ouverte sur le dernier tir, et là où beaucoup auraient failli, lui a réussi à la prendre avec brio. Quand il est en situation de gagner, il ne laisse pas sa place..." Et il aura probablement à coeur de le montrer à Antholz, dans une quinzaine de jours...

CC avec Julien Richard