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Biathlon: Julia Simon compte sur le collectif bleu pour les Mondiaux

Invitée de RMC, Julia Simon a affirmé ses ambitions pour les Mondiaux de biathlon: miser sur le collectif bleu et "accrocher une médaille" avec le relais.

À l’occasion de la 3e édition de "Sport féminin toujours", RMC recevait à l’antenne Julia Simon, profitant d’une accalmie dans le calendrier chargé de la Coupe du monde de biathlon. L’occasion pour la jeune Française d’évoquer ses ambitions et sa place dans le groupe tricolore, à moins de deux semaines des championnats du monde en Italie. 

Premiers podiums en Coupe du monde cette année

À Antholz-Anterselva (du 13 au 23 février), Simon participera aux deuxièmes Mondiaux de sa jeune carrière. Malgré sa cinquième place au général de la Coupe du monde cette et ses deux premiers podiums, elle n’affirme pas ouvertement chercher une médaille individuelle.

"L’objectif c’est surtout de faire des courses à mon niveau, réussir à mettre ensemble un bon tir et un ski assez rapide", assure-t-elle. "Le résultat viendra par tout ça, par le travail bien fait." Elle a tout de même dans un coin de sa tête le sprint, l’épreuve reine, et la mass-start, "parce qu’elle aime la confrontation".

"Une super émulation"

Pour le relais en revanche, le but est clairement d’"accrocher une médaille". "On a une très bonne équipe, alors ce serait super", se réjouit-elle. Vainqueur du dernier relais mixte à Poljuka en Slovénie, le groupe bleu est clairement armé pour briller en février. "Il y a une super émulation", confirme Simon. "Les garçons ont vraiment un très bon groupe qui se pousse tout le temps vers le haut. Nous aussi on a envie de faire pareil et de prouver qu’on en est capables."

Annoncée comme la future leader de l’équipe de France, elle ne ressent pas encore la pression de reprendre le flambeau. "On a tellement une bonne équipe qu’on peut être plusieurs à jouer le premier rôle. C’est quelque chose dont on doit se servir plutôt que de se dire qu’il faut absolument être leader", assure-t-elle. On saura très vite si cette mentalité collective s’avère payante: en Italie, les Bleus voudront faire mieux que leurs quatre médailles de 2019. 

CP