
A Sölden, les Françaises sont impatientes

Inconnue il y a un an, Worley remportait l'étape d'Aspen aux Etats-Unis. Samedi elle retrouve la compétition avec les autres Françaises à Sölden (Autriche). - -
Un an a passé depuis sa victoire à Aspen (Etats-Unis). Mais Tessa Worley se souvient comme si c’était hier de ce qui constitue pour l’instant le seul succès de sa carrière en Coupe du Monde. A 20 ans, la Française poursuit le rêve de faire mieux cette saison.
Pourquoi pas dès ce week-end, sur la piste autrichienne de Sölden ? « Quand on a goûté à la victoire, on a envie de gagner à nouveau, glisse d’une voix fluette cette spécialiste du géant. Maintenant que j’ai un peu plus de recul et que j’ai digéré la saison passée, ça va être plus simple pour moi de vraiment m’exprimer sans penser au reste. Je n’attends que ça. » Avec Taina Barioz, qui avait terminé au pied du podium à Cortina (5e) et Are (4e) l’an passé, Worley fait partie des valeurs montantes du ski français.
Mais les deux benjamines de la délégation française seront bien entourées. Outre Marion Bertrand ou Ingrid Jacquemod, elles pourront compter sur l’expérience de Marie Marchand-Arvier. Personne n’a oublié la surprenante médaille d’argent de la skieuse des Contamines Montjoie en super-G aux championnats du monde de Val d’Isère. « J’ai vraiment envie de m’éclater et de profiter, confie-t-elle à la veille de l’ouverture de la saison. Mes objectifs sont peut-être un peu plus élevés que l’an dernier, où je voulais avant tout obtenir une médaille aux championnats du monde. J’ai réussi à le faire et j’ai donc évolué dans la façon de voir ma saison. »
Si les sept skieuses françaises ont leurs chances, elles devront malgré tout se méfier de l’Autrichienne Kathrin Zettel ou des Italiennes Denise Karbon et Manuela Mölgg, considérée comme les favorites du géant de demain.