Un comeback historique, Brady sur un nuage… ce qu’il faut retenir de l’époustouflant 51e Super Bowl

Tom Brady et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont remporté le Super Bowl dans la nuit de dimanche à lundi à Houston, après un comeback historique face aux Falcons d’Atlanta (34-28). Elu MVP de la rencontre, le quarterback des Patriots est entré encore un peu plus dans la légende de son sport.

Tom Brady a longtemps paru seul à Houston. Entre une ligne offensive malmenée par Atlanta et des receveurs longtemps trop brouillons, le quarterback a joué la carte de la survie. Car le Super Bowl LI face à l’attaque de feu des Falcons a été à sens unique durant la majeure partie de la rencontre.

La défense d’Atlanta a impressionné

Dès le début de la rencontre, Atlanta assure en attaque. Rien de très surprenant pour la meilleure équipe offensive de la NFL cette saison. Plus étonnant, les coéquipiers du quarterback Matt Ryan, élu MVP de la saison régulière (dont la malédiction se poursuit), étouffent l’attaque des Patriots avec une défense très agressive.

Grady Jarrett (premier joueur à sacker Tom Brady à trois reprises dans un Super Bowl), C.J. Goodwin ou encore Robert Alford dégoûtent chaque joueur offensif des Patriots. Alford finit même par achever la franchise de Nouvelle-Angleterre en marquant un touchdown en retour d’interception après un deuxième quart-temps terrible pour les Patriots (21-3).

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Lady Gaga fait le show, et puis c’est tout

La mi-temps de trente-cinq minutes arrive au bon moment pour la franchise de la région de Boston. Place alors à Lady Gaga dans l'enceinte de 70 000 personnes à Houston. La star fait le show, suspendue à un câble, elle atterrit sur la scène au milieu de la pelouse puis récite son répertoire : "Bad Romance" ou encore "Poker Face". Avant de lâcher le micro sans un mot, pourtant attendu par certains fans, à l’égard de Donald Trump.

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Une remontée pour l’histoire

La partie peut reprendre… sur le même rythme. Doucement, se profile alors une défaite logique pour la franchise coachée par l’éternel Bill Belichick, vainqueur de quatre Super Bowls avant ce dimanche, tant les Falcons dominent tous les secteurs de jeu. Mais cela est sans compter sur la détermination de Tom Brady.

Menés de vingt-cinq points au milieu du troisième quart-temps et alors qu’aucune équipe n’a jamais remonté un écart supérieur à dix points lors du Super Bowl, les Patriots entament leur comeback (un touchdown de White et un field goal de Gostkowski, 28-12). Et Tom Brady réalise un dernier quart-temps de folie.

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L'énorme réception d'Edelman change tout

Grâce à un fumble, il récupère la possession et trouve Amendola dans la end zone (28-20). Vient alors la dernière chance. Avec trois minutes et trente secondes restant à l’horloge, Brady part pour le drive de la survie. En chemin, il trouve Julian Edelman pour une réception hallucinante. Le receveur préféré de Brady parvient à récupérer une balle contrée au milieu de trois adversaires. L’action se poursuit jusqu’à une minute de la fin. Le quarterback trouve James White et égalise après une deuxième conversion à deux points (28-28).

Le QB, habitué à écrire l’histoire, force donc la première prolongation de l’histoire du Super Bowl. Et, comme un signe, les Patriots remportent le toss et obtiennent la première possession. C’est simple, en prolongation, si la première équipe à posséder le ballon marque un touchdown, elle l’emporte.

Brady est au courant. Et ne se fait pas prier. Le joueur de 39 ans réalise une possession parfaite avant d’envoyer White et sa franchise au paradis. La franchise de Nouvelle-Angleterre s’impose 34-28 après une remontée historique. Sans jamais avoir mené durant la partie.

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Brady continue d’écrire sa légende

Quelques instants après avoir reçu le cinquième trophée de sa carrière - un record pour un quarterback - Tom Brady est élu MVP de la rencontre. Pour la quatrième fois de sa carrière. Un record. Bref, la routine pour TB12.

Florian Perrier