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Foot US: une mascotte envoie un fan de son équipe à l’hôpital

Sparky, la mascotte des Sun Devils de l'université d'Arizona State

Sparky, la mascotte des Sun Devils de l'université d'Arizona State - AFP

Mascotte officielle de l’université d’Arizona State et de son équipe de football américain, « Sparky » a réussi l’exploit d’aggraver la blessure d’un supporter des Sun Devils en lui sautant sur le dos alors qu’il prenait une photo. Cerise sur le gâteau, la victime est membre du conseil municipal local.

Être mascotte n’est pas un métier facile. Le costume donne chaud. Il ne faut jamais s’arrêter de bouger. Et parfois, on peut blesser... un supporter de sa propre équipe. Le « héros » se nomme Sparky, mascotte officielle l’université d’Arizona State (Etats-Unis) et de son équipe de football américain, les Sun Devils. Vendredi dernier, à l’occasion de la victoire de sa formation à domicile contre les Lobos de l’université de New Mexico (34-10), Sparky a décidé de sauter sur le dos d’un fan des Sun Devils en train de poser pour la photo au bord du terrain.

Problème… L’intéressé, un certain David Schapira, membre du conseil municipal de Tempe (la ville de l’université d’Arizona State), se remettait tout juste d’une opération au dos ! « Je marche avec une cane mais je ne la voulais pas sur la dernière photo donc je l’avais donnée à ma femme, a expliqué Schapira à la chaîne KNXV-TV. Quand la mascotte m’a sauté dessus, j’ai rigolé au début mais on peut voir l’expression de la terreur arriver sur mon visage quand je sens mon dos craquer. »

Six semaines de plus de convalescence

De quoi le renvoyer illico à l’hôpital. Alors qu’il était à trois semaines d’une guérison totale, David va en reprendre pour six semaines de plus de convalescence... Logiquement belle joueuse, l’université d’Arizona State a offert de lui payer l’intégralité de ses dépenses médicales supplémentaires. On espère surtout que la mascotte fera plus attention au destinataire de ses facéties à l’avenir.

« Il ne m’a pas planté une fourche dans le dos mais c’était tout comme, a expliqué la victime à ESPN. C’était ce genre de douleur. Sparky est venu me voir et a essayé de me consoler, a expliqué la victime. Il bougeait sa tête de droite à gauche comme pour s’excuser car il n’a pas le droit de parler. Il était toujours dans son personnage. » Ce qui n’empêche pas Schapira d’avoir une pensée pour son bourreau : « Je connaissais quelqu’un qui a tenu le rôle de Sparky et je sais qu’en général, c’est un jeune étudiant. Je sais qu’il s’est senti très mal d’avoir fait ça et je me suis senti mal qu’il se sente mal pour moi. »