
Baseball : le selfie avec Obama qui fâche la Maison Blanche

Ortiz et Obama - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Le poids des marques, le choc des photos. Voilà ce qui pourrait servir de slogan à la dernière aventure en date de David Ortiz, star américaine du baseball. Une histoire qui a commencé mardi dernier, lors de la visite des Boston Red Sox à la Maison Blanche pour y célébrer leur titre en World Series 2013. Les mains se serrent, les flash crépitent et, dans l’euphorie du moment, le designated hitter aux 432 home runs en carrière, décide de prendre une photo-souvenir avec Barack Obama. Une fois le cliché fait par l'un des photographes officiels de la Maison Blanche, le sportif tente sa chance et demande poliment au président de Etats-Unis s'il veut bien garder la pose pour un selfie réalisé avec son propre portable, un appareil Samsung tout neuf. Amusé, Obama accepte, déclarant même : « Il veut faire un selfie. C’est le selfie de Big Papi (surnom du joueur ndlr) ! ». Ravi, le frappeur publie immédiatement la photo sur Twitter et la voit être partagée plus de 40 000 fois en 24 heures, notamment grâce au poids de la marque du téléphone derrière le flash, suvie par plus de cinq millions de personnes.
« Cha-ching ! »
Sauf que si l'intention du tweet en question parait tout à fait candide, elle n’a pas du tout plu à la Maison Blanche. Pourquoi ? Tout simplement parce que, 24 heures avant de prendre sa photo, Ortiz signait un contrat avec Samsung et que faire participer le président des Etats-Unis à une opération publicitaire est... tout à fait interdit. « La Maison Blanche, qui s’oppose à l’utilisation de l’image du président pour des motifs commerciaux », a en effet expliqué son porte-parole, Jay Carney. « Et nous nous opposons à cela dans le cas actuel » a-t-il ajouté.
De son côté, la marque affirme que rien n’était préparé, version largement remise en question par le Boston Globe et le New York Post, qui affirment qu’un coéquipier d’Ortiz aurait été entendu imiter le bruit de la caisse enregistreuse (cha-ching) au moment des faits. La classe quoi.
Le Tweet en question
