
XV de France: "assez dur" pour Teddy Thomas de ne pas vivre le Grand Chelem
Teddy Thomas ne cache pas sa déception après le Grand Chelem réalisé par le XV de France lors du tournoi des VI nations. Devant la presse, le joueur du Racing 92 a vécu à distance le succès face à l'Angleterre au Stade de France.
"C'était assez dur. Pour être honnête, je n'étais pas en France, je suis parti. C'était dur de m'être blessé avant le (match contre le) pays de Galles. Je devais retrouver le groupe, je ne sais pas si j'aurais joué mais juste faire partie du groupe, vivre tout ça avec eux, cela aurait été très cool. Malheureusement, j'ai eu une rechute qui ne m'a pas permis de les retrouver. J'ai demandé au staff du Racing si je pouvais partir pour m'oxygéner l'esprit et mettre le rugby de côté", a souligné l'ailier.
Soutenu par ses coéquipiers
Malgré la déception de ne pas être sur la pelouse avec ses copains, Teddy Thomas n'a pas manqué une miette de la victoire tricolore face au XV de la Rose. "C'est quand même notre équipe de France, ce sont quand même mes amis. J'étais très très content pour eux, on est une belle bande de potes. Tout le monde méritait ce titre au vu de l'investissement. Mais j'étais triste car j'aurais aimé le vivre à côté d'eux, que ce soit sur le terrain ou en dehors. C'est comme ça... Je suis rentré le dimanche et ils m'ont appelé et j'ai direct retrouvé l'équipe de France dans un bar à Paris. J'ai de suite retrouvé le sourire et un peu d'émotion. Malgré le fait que je ne sois pas avec eux, le fait qu'ils me comptent quand même, c'était sympa."
Le joueur du Racing a apprécié le coup de fil d'Antoine Dupont et consort, et n'oublie pas le XV de France, surtout avec la Coupe du monde organisée en France l'année prochaine. "Je suis passé à côté de deux Coupes du monde donc j'espère que je pourrai la faire en 2023. Il y a pas mal d'échéances avant de pouvoir se permettre de dire que je peux avoir une place ou même avant que je sois légitime. Il y a beaucoup de concurrence, surtout à mon poste. Évidemment que ça reste dans un coin de ma tête: ça sera, je pense, cette Coupe du monde ou rien. Après, ce ne sera plus le temps pour moi, il y aura la nouvelle génération. On verra, j'espère que ça me sourira. Si ce n'est pas le cas, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même."