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XV de France: Galthié reconnaît à demi-mots avoir calqué son avenir sur celui de Laporte

Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, a évoqué la question de son avenir qu'il avait plus ou moins lié à celui de Bernard Laporte selon sa réélection ou non à la présidence de la Fédération.

Fabien Galthié est toujours le sélectionneur du XV de France. Et c'est en cette qualité qu'il a dévoilé, ce mercredi, le groupe de 31 joueurs pour le match de préparation face au pays de Galles le 24 octobre prochain au Stade de France (21h).

Le technicien avait plus ou moins mis en jeu son avenir en fonction du résultat de l'élection présidentielle à la Fédération française de rugby (FFR). Il avait laissé planer la possibilité d'un départ dans le cas où Bernard Laporte, dont il est proche, n'était pas réélu. Finalement, le président sortant a été reconduit samedi. Interrogé sur ce sujet, l'ancien demi de mêlée international a maintenu à demi-mots cette position, tout en restant vague sur le sujet.

"Dans tous les changements de direction, il peut y avoir des impacts"

"Le temps politique est le temps passé, a-t-il botté en touche. Aujourd'hui, nous sommes sur le temps présent, sur l'action. Je vais quand même répondre à la question. J'ai répondu à une interview dans Midi Olympique dans laquelle on a un peu balayé l'actualité. (...) On m'a posé la question sur ma relation avec le président et j'ai été très transparent. Depuis vingt ans, qu'on le veuille ou non, notre destin est lié, virgule." 

"Faites très attention à la sémantique, poursuit-il. A la question: 'que se passera-t-il le 3 octobre (date des élections, ndlr)?', j'ai répondu: 'la question ne se pose pas aujourd'hui, elle se posera peut-être le 3 octobre'. Dans tous les changements de direction, il peut y avoir des impacts par rapport à une modification. Aujourd'hui, la question ne se pose pas, elle ne se pose plus. Nous sommes dans le temps de l'action. Nous voulons jouer pour nos familles, les gens qui nous aiment, nos éducateurs et nos supporters. Nous voulons rejouer."

NC avec Jean-François Paturaud