
XV de France-Dusautoir: "L’équipe m’attend"

Thierry Dusautoir - AFP
Thierry, que ressentez-vous avant de retrouver le terrain samedi face à l’Ecosse ?
Contrairement à mes coéquipiers, je suis le seul à ne pas avoir joué un match. J’ai envie de débuter mon aventure sur le terrain. Depuis le 6 juillet, je suis sous les barres de musculation ou je fais du physique. J’ai enfin la récompense d’être sur le terrain et de jouer.
Avez-vous un peu d’appréhension après votre pépin au genou ?
J’ai envie de vivre autre chose que des successions de 100m ou des tours de vélo. Les premiers contacts vont se faire sentir. Il y a aussi ma position au sein de l’équipe. Je pense que ça va se passer rapidement. Je vais m’appuyer sur mon expérience pour être le plus efficace possible.
Votre genou est-il totalement rétabli ?
Oui, il va très bien. C’est pour ça que je peux jouer le match demain. C’était juste pour le deuxième match face à l’Angleterre. Le staff médical a préféré repousser ma reprise de deux semaines.
Quel mot d’ordre allez-vous donner à l’équipe en tant que capitaine ?
Il faudra essayer de s’appuyer sur ce qui a fait notre force lors des deux premiers matches et consolider les acquis en défense sur l’occupation et la sortie de notre camp. Il faudra ajouter un peu plus d’efficacité offensive. L’opposition des Ecossais sera différente de celle des Anglais. Ils ont un jeu très rythmé avec une bonne gestion des récupérations de balle.
« L’objectif n’est pas très loin »
En tant que capitaine, revenez-vous en tant que leader ou plutôt avec discrétion après avoir manqué les deux derniers matches ?
Un peu des deux parce que l’équipe m’attend et mon rôle est important à ce niveau en tant que capitaine de l’équipe. Il faut aussi que je pense à ma performance et à vite retrouver mes repères dans l’effectif, à balles réelles. Ce sera un certainement particulier. C’est important pour moi d’avoir du temps de jeu avant de commencer la Coupe du monde.
Comment percevez-vous cette dernière répétition avant le Mondial ?
Il ne devrait pas y avoir d’autres matches avant le match de l’Italie, c’est pour ça qu’il est important. La Coupe du monde ne commence pas demain face à l’Ecosse. C’est dans deux semaines. Ce qui est important dans notre évolution, c’est de continuer à engranger des choses positives comme on l’a fait il y a deux semaines.
Sentez-vous un peu d’impatience dans le groupe ?
Depuis le 6 juillet, on est ensemble. Ça a été une longue préparation physique et ce qui nous plait, c’est de jouer au rugby. On veut porter le maillot de l’équipe de France et on sent que l’objectif n’est pas très loin. On va débuter la Coupe du monde dans deux semaines. C’est un événement majeur pour nous. Ça fait quatre ans pour certains qu’on se bagarre pour participer à cet évènement et maintenant il est tout proche.