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Afrique du Sud : fin de l’interdiction de négocier pour les Springboks ?

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INFO RMC SPORT. Les internationaux sud-africains n'ont pas le droit de négocier leur avenir avant le 1er juillet. Des négociations sont engagées pour revenir sur cette interdiction. Tout pourrait être réglé d'ici fin avril.

Duane Vermeulen et Eben Etzebeth à Toulon, les frères Du Plessis à Montpellier, Willem Alberts au Stade Français, plusieurs Springboks sont annoncés en Top 14 pour l’après Coupe du monde. A ce jour, aucune signature n’a été officialisée. Interrogé sur les possibles venues de Vermeulen et Etzebeth, Mourad Boudjellal, le président du RCT, a répondu : « Je vous en parlerai le 1er juillet. »

La raison ? Les internationaux sud-africains, sous contrat avec leur Fédération (SARU), n’ont pas le droit de négocier de nouveau contrat avant le 1er juillet comme le stipule une clause de leur contrat. Seul le deuxième-ligne Flip Van der Merwe, qui s’est officiellement engagé en faveur de Clermont pour les deux prochaines saisons (plus une en option), a bénéficié d’une dérogation. Selon une source sud-africaine, les autres Springboks ont d’ailleurs récemment reçu une lettre recommandée de la SARU les rappelant à l’ordre.

Levée de l’interdiction fin avril ?

Pourtant, cette interdiction de négocier leur avenir avant le 1er juillet ne convient ni aux joueurs, ni à Heneyke Meyer. Le sélectionneur des Boks ne souhaite pas débuter la préparation de la Coupe du monde avec la moitié de ses joueurs perturbés par la négociation d’un nouveau contrat. Sur les 25 internationaux sous contrat avec la Fédération, douze à quinze pourraient quitter l’Afrique du Sud après la Coupe du monde. Selon nos informations, des discussions ont débuté pour permettre aux Springboks de régler leur avenir avant le 1er juillet. La Fédération sud-africaine, le sélectionneur, les joueurs et leurs représentants espèrent trouver un accord d’ici la fin avril.

A cette date, la SARU formulera une offre de prolongation d'une saison à chaque international dans laquelle il sera précisé que si le joueur refuse, il aura alors l'autorisation de négocier un contrat avec le club de son choix. Le sélectionneur Heyneke Meyer souhaite que l’intégralité de son groupe pour la Coupe du monde ait réglé son avenir au moment de débuter la préparation. « Ils veulent prendre exemple sur la Nouvelle-Zélande où quasiment tous les joueurs savent déjà ce qu'ils feront après la Coupe du monde », poursuit notre source. Une fois l'accord trouvé, les clubs français devraient rapidement officialiser leurs nouvelles recrues.

M.R.