VI Nations: trois changements dans le XV écossais pour affronter la France

Vainqueurs en Italie après leurs défaites contre l'Irlande et l'Angleterre, les Ecossais rêvent d'être les premiers à faire chuter les Bleus dimanche (16h) dans le Tournoi des VI Nations. Ils se présenteront à Murrayfield avec un changement par ligne.

Du sang neuf dans le XV du Chardon. Le sélectionneur écossais Gregor Townsend a décidé de changer trois membres de son pack pour défier dimanche (16h) l’équipe de France, invaincue jusqu'ici, pour la quatrième journée du Tournoi des VI Nations.

Il y aura un changement par ligne puisque le talonneur Fraser Brown va honorer sa 50e sélection, en compagnie du deuxième ligne Grant Gilchrist et du troisième ligne Nick Haining, pour remplacer respectivement Stuart McInally, Ben Toolis et Magnus Bradbury.

"Beaucoup de respect" pour les Bleus

Vainqueurs en Italie (17-0), après avoir perdu contre l’Irlande (19-12) et l'Angleterre (13-6), les Ecossais rêvent d'être les premiers à faire chuter les Bleus dans cette édition 2020. "Nous recevons une équipe de France qui semble galvanisée depuis la Coupe du monde, avec un Grand Chelem potentiel en vue après leurs victoires impressionnantes contre l'Angleterre, l'Italie et le pays de Galles. Nous avons beaucoup de respect pour leur staff et pour la qualité des joueurs qu'ils possèdent dans toute l'effectif. Beaucoup d'entre eux sont encore à un stade précoce de leur carrière internationale", a souligné Townsend en conférence de presse.

En déplacement à Murrayfield dans la peau du favori, le XV de France enregistre de son côté deux retour (Damian Penaud à l'aile et Jefferson Poirot en première ligne) et un départ (Teddy Thomas). Penaud avait raté les trois premières victoires françaises en raison d'une blessure au mollet gauche tandis que Poirot est entré en jeu contre l'Angleterre (24-17) et l'Italie (35-22) avant de disparaître du groupe qui a battu le pays de Galles (27-23). Thomas, lui, paie son rendement offensif décevant (un seul essai dans le Tournoi) et ses errements défensifs répétés.

RR avec AFP