VI Nations: Parisse ne "parle plus" de son dernier match maudit avec l'Italie

À cause de la pandémie de coronavirus, Sergio Parisse n'a toujours pas pu disputer son dernier match avec le XV d'Italie, compte tenu des reports des derniers matchs du Tournoi des VI Nations. Invité du Super Moscato Show sur RMC, le joueur de 36 ans explique cependant ne pas en parler actuellement.

Le destin empêche Sergio Parisse de prendre sa retraite internationale. Le troisième ligne italien de 36 ans devait raccrocher l'été dernier lors de la Coupe du monde, mais le dernier match de la Squadra Azzurra contre la Nouvelle-Zélande avait été annulé à cause des intempéries. Il avait alors décidé de faire durer le plaisir jusqu'au terme du Tournoi des VI nations. Sauf que les deux derniers matchs, en Irlande puis contre l'Angleterre, ont été reportés à cause de la pandémie de coronavirus.

"Honnêtement, je n'en parle plus même avec ma femme et ma famille. Déjà, je suis quelqu'un de superstitieux (...) et puis il y a aujourd'hui un problème qui concerne tout le monde et qui est beaucoup plus important", confie l'homme aux 142 sélections, invité ce vendredi soir du Super Moscato Show de RMC.

"Nous devons tous être hyper responsables. Donc le reste passe après. On verra ce qui se passera. Le plus important, c'est d'essayer de vivre le mieux possible ce moment", poursuit le joueur du RC Toulon, où il avait signé l'été dernier pour une saison.

"Un moment très compliqué à gérer"

Quant à la situation sanitaire, Sergio Parisse se veut rassurant pour sa famille qui vit "dans la zone un peu moins touchée" par le Covid-19 en Italie. "Depuis quelques jours, ils sont en confinement total. C'est un moment très compliqué à gérer", admet-il.

L'Italie est officiellement devenu jeudi le pays avec le bilan humain le plus lourd causé par le coronavirus. Le dernier décompte fait état de plus de 4.000 morts dans la péninsule, avec un nouveau record de 627 personnes tuées en vingt-quatre heures. C'est encore la région de Milan, la Lombardie, où les hôpitaux sont débordés, qui paye le plus lourd tribut, avec 381 décès supplémentaires (2.549 au total).

Julien Absalon