Première à Marcoussis pour le nouveau staff du XV de France

Marc Liévremont, Emile N’Tamack et Didier Retière se réunissent à partir de mardi, et pour trois jours, pour mettre au point la nouvelle ligne directrice du XV de France.

Les trois nouveaux hommes forts de l’équipe de France de rugby seront à Marcoussis à partir de mardi pour faire un premier point sur l’avenir du XV de France. Au programme également, une rencontre avec Bernard Laporte, ancien sélectionneur des Bleus devenu secrétaire d’Etat aux sports. Il s'agira de la première rencontre entre Bernard Laporte et ses successeurs, depuis leur nomination le 24 octobre dernier.

Deux d'entre eux, Marc Lièvremont (de 1997 à 1999 au Stade Français) et Emile N’Tamack (lors du Tournoi des Six Nations 2000), ont joué sous les ordres de Laporte, à la tête du XV de France de 1999 jusqu'à la récente Coupe du Monde où les Bleus ont pris la 4e place. L’entraineur des arrières, Emile N’Tamack, nous parle de cette rencontre au Ministère : « Bernard Laporte nous reçoit pour faire un bilan de ses huit années de travaux. Il sera le mieux placé pour nous dire exactement les choses qui ont fonctionné, les choses plus limitantes… » (voir l’extrait sonore ci-contre)

Mais la principale question concerne les anciens qui n’ont pas encore annoncés s’ils prenaient leur retraite internationale. « A priori, il y a deux joueurs qui ont annoncé qu’ils vont arrêter à savoir Fabien Pelous et Christophe Dominici. On va les rencontrer et faire le bilan de la Coupe du monde avec eux », affirme le nouveau sélectionneur Marc Liévremont. « Après, je ne peux pas promettre à Serge Betsen, Pieter De Villiers ou encore Raphaël Ibanez que l’on compte sur eux, bien qu’ils aient annoncé qu’ils restent à la disposition de l’équipe de France. C’est un petit peu tôt pour donner le groupe des 22 », explique-t-il. Avec la volonté de faire du XV de France une équipe joueuse, il explique tout de même que qu’il ne va pas tomber « dans un excès de jeunesse » avec les joueurs des moins de 21 ans qu’il connaît bien.
Même constat pour son adjoint Emile N’Tamack qui veut avant tout « responsabiliser les joueurs et les rendre autonome ». Un projet de jeu ambitieux qui tranche avec celui de Bernard Laporte. « Nous (le staff), nous devons être que les garants de l’état d’esprit. Il va y avoir une liberté d’entreprendre, une liberté de créer, et de se tromper parfois », explique-t-il. Prochaine échéance pour le XV de France au printemps prochain avec le tournoi des VI Nations. D’ici là, nous aurons sûrement une première idée du visage qu’aura le nouveau XV de France.

La rédaction