
Wilkinson : « Je dois rester moi-même »

L'ouvreur anglais, champion du monde 2003, a réussi ses débuts sous le maillot toulonnais. - -
Jonny Wilkinson, comment vous sentez-vous en ce début de saison ?
Je suis content de mes débuts. Après beaucoup de blessures, j’essaie de retrouver la forme aussi vite que possible. Je pense que ça va venir au fur et à mesure des matches. Ce week-end contre le Racing (victoire 27-13), c’était déjà mieux que le match contre le Stade Français (22-22). Toulon peut faire une grande saison.
Vous arrivez de Newcastle. La mentalité est-elle complètement différente ?
Ici, les supporters sont fantastiques. Le rugby à Toulon est comme le foot à Newcastle. C’est incroyable d’être ici pour un joueur de rugby. Quand on part pour le stade, les fans chantent, crient et font le Pilou-Pilou. Ce sera un souvenir pour tout le reste de ma vie.
Avez-vous choisi d’habituer à Toulon même ?
J’habite à côté de Toulon, dans une région magnifique. Il y a beaucoup de monde mais j’ai l’habitude de rester en dehors de la ville parce que j’aime la tranquillité. C’est plus facile pour tout donner au rugby d’avoir la possibilité de me relâcher chez moi.
On présente le Top 14 comme le meilleur championnat du monde. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a pas de doute pour moi sur le fait que c’est la meilleure ligue dans le monde. Il y a des joueurs avec toutes les qualités de vitesse, de puissance, de panache. C’est le meilleur endroit pour apprendre et relever le challenge d’être le meilleur possible.
Où en êtes-vous physiquement ?
C’est important de retrouver une bonne santé. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué beaucoup de matches. J’ai besoin de trouver de nouvelles habitudes pour être plus à l’aise ici. Avec les joueurs, les entraîneurs et les supporters, je me sens fantastiquement bien. Je dois faire attention sur le travail parce que j’ai toujours ce problème de vouloir trop en faire.
Philippe Saint-André vous a incité à vous ménager davantage…
Je le sais mais je dois rester moi-même. Il y a certaines choses que je ne peux pas changer. C’est un équilibre que je cherche et que je trouve chaque jour un peu plus.