
Trinh-Duc : "A Toulon pour passer un cap"

François Trinh-Duc - AFP
François, la décision de quitter Montpellier a-t-elle été très dure à prendre ?
Oui, c’est forcément très dur de quitter son club formateur et toute l’histoire qui va avec. Maintenant, j’ai une saison à finir avec mon club, en espérant qu’elle se termine de la meilleure des manières. Il y a deux ans, j’avais déjà longuement hésité et j’avais fait le choix de la continuité en restant travailler à Montpellier pour évoluer avec ce club. Pour passer un cap maintenant, il fallait changer de club. Jouer à Toulon va me permettre de travailler aux côtés notamment de Jonny Wilkinson (consultant pour le jeu au pied) et Diego Dominguez (qui remplacera Bernard Laporte au poste de manager en 2016, ndlr), qui sont des références mondiales à ce poste d’ouvreur.
Vous n’avez pas choisi la facilité en optant pour Toulon…
Ce n’était pas facile mais je pense que c’est le meilleur pour moi et ma fin de carrière (il a 29 ans, ndlr). Quoi qu’il arrive, je l’assumerai. Il y aura effectivement de la concurrence mais en signant dans un club de haut de tableau, j’ai envie de jouer régulièrement les phases finales, la Coupe d’Europe parce que je sens que je peux encore progresser pour arriver à mes limites et atteindre mon meilleur niveau.
Est-il vrai que vous avez été tenté d’aller jouer dans l’hémisphère Sud ?
Oui, ça m’intéresse de connaître autre chose. Quitte à se dépayser, pourquoi ne pas changer complètement d’hémisphère ? Je l’ai toujours dans un coin de la tête mais ce n’était peut-être pas le bon moment. Quand on a une opportunité comme Toulon, c’est compliqué de refuser. J’ai toujours cette envie de jouer sur un autre continent ou un autre championnat mais j’ai aussi vraiment envie de jouer en France.
Vous êtes actuellement à l’arrêt à cause d’une fissure au même tibia que vous vous étiez fracturé il y a un an. Où en êtes-vous ?
Ça va beaucoup mieux et j’espère reprendre dans un mois et demi ou deux mois.