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Toulouse: Dusautoir ne pense pas encore à la retraite

Thierry Dusautoir

Thierry Dusautoir - AFP

Invité de Direct Laporte ce dimanche sur RMC, Thierry Dusautoir (34 ans), troisième ligne de Toulouse et ancien capitaine du XV de France, ne pense pas encore à la retraite. Il n’a encore pris aucune décision sur son avenir.

Thierry Dusautoir ne disputera pas le classique du Top 14 entre Toulouse et le Stade Français, ce dimanche (21h). Le troisième ligne toulousain soigne actuellement une inflammation du pied gauche et espère un rapide retour à la compétition. A 34 ans et à un an de la fin de son contrat, il veut profiter au maximum avant de prendre une décision sur son avenir. Qui n’est pas encore scellé.

« Je ne me suis pas encore trop posé la question, a-t-il déclaré ce dimanche dans Direct Laporte sur RMC. Le poids des années se fait sentir, il faudra voir l’état d’esprit et celui du corps l’année prochaine. Je ne me projette pas trop dans le futur. On verra. En ce moment, j’ai plus envie de profiter du temps de jeu qui m’est donné et des bons moments que j’ai encore à vivre dans le rugby. Ce qui est certain, c’est que je n’ai pas dix ans devant moi au niveau du rugby. Quand je parle avec certains de mes anciens coéquipiers, ils me disent de profiter parce que ça passe très vite et c’est ce que j’ai envie de faire. »

Dusautoir : « Physiquement, j’aurais pu jouer le Tournoi des VI Nations »

En décembre dernier, l’ancien capitaine du XV de France a déjà tourné une page en décidant de prendre sa retraite internationale, un mois et demi après la claque reçue face à la Nouvelle-Zélande (62-13) en quart de finale de la Coupe du monde. Il a donc suivi en spectateur le Tournoi des VI Nations.

« Physiquement, j’aurais pu jouer ce Tournoi, assure-t-il. Au niveau de la fatigue mentale et de l’investissement, j’étais arrivé au bout de quelque chose. Il m’a fallu faire un choix entre m’investir pleinement et bien jouer pour mon club ou jouer pour le club et l’équipe nationale à moitié. J’ai préféré me concentrer vraiment sur mon club. Il faut savoir rendre à son club lorsqu’il t’a permis d’évoluer dans de bonnes conditions avec l’équipe nationale pendant près de neuf ans. Ce n’est pas un choix que je regrette même si je dois admettre qu’au moment de l’hymne national, j’avais un pincement au cœur. J’ai eu la chance de pouvoir représenter mon pays pendant neuf ans, maintenant place aux autres. »