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Top 14 : une course à cinq pour le maintien

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Le Top 14 reprend ses droits ce vendredi avec le choc Toulon-Racing 92 en ouverture. Qui succèdera au Stade Français lors de la finale organisée à Barcelone le 24 juin ? Qui sont les favoris ? Qui sont les outsiders ? Qui seront les relégués ? RMC Sport fait le point.

Agen (promu)

Après deux saisons en Pro D2, Agen a retrouvé l’élite. Mais le club aux 8 titres de champion de France n’aura pas d’autre ambition que de se maintenir en Top 14. Et les hommes de Mathieu Blin devront s’accrocher. Contrairement à l’autre promu (Pau), le recrutement n’est pas clinquant. Douze recrues sont venues gonfler les rangs du SUA, mais aucune star à l’horizon. Le club agenais misera donc sur son état d’esprit pour tenter l’exploit de rester en Top 14. Car depuis dix ans, huit fois sur dix un des deux promus retourne en Pro D2 l’année suivante.

Brive (10e la saison passée)

Depuis son retour dans l’élite en 2013, Brive lutte pour ne pas redescendre. Les années Derichbourg, qui permettaient quelques folies sur le marché des transferts, sont loin. Les Brivistes misent surtout sur un état d’esprit de guerrier incarné par leur capitaine Arnaud Méla, qui devrait d’ailleurs vivre sa dernière saison. Le CABCL va donc s’appuyer sur son pack et notamment sur sa nouvelle recrue Lukas Pointud, qui était également pisté par Clermont et sur le demi de mêlée Teddy Iribaren, qui vient se relancer. Mais Brive va surtout miser sur sa cohésion puisque l’effectif n’a pas beaucoup évolué par rapport à l’an dernier. L’occasion de prendre des points pendant la Coupe du monde puisque le CABCL pourra compter sur la quasi-totalité de son effectif.

Grenoble (11e la saison passée)

Grenoble souhaite franchir un cap depuis deux saisons en voulant accrocher l’Europe, mais finalement, le FCG lutte jusqu’à la dernière journée pour ne pas descendre. Des sueurs froides que le manager Fabrice Landreau aimerait bien s’éviter cette saison. Mais le club isérois en a-t-il les moyens ? Aucune star n’a débarqué à l’intersaison. Grenoble a plutôt misé sur de jeunes talents comme le pilier Desmaison, le deuxième-ligne Marie, l’ailier Battle, le demi de mêlée Loustalot ou l’ouvreur Bosch, sans oublier le retour de l’ailier Lucas Dupont. On peut y ajouter l’expérience de Fabrice Estebanez qui a rejoint les rangs du FCG. Mais est-ce que ce sera suffisant ?

La Rochelle (9e la saison passée)

La neuvième place de l’an dernier est un peu trompeuse car les Rochelais ont fini avec 54 points, à deux points du premier relégable Bayonne. Le promu s’est fait peur jusqu’au bout. Et on a coutume de répéter que la seconde saison est toujours plus difficile. L’effet de surprise marche un peu moins. Qu’en sera-t-il pour le Stade Rochelais cette année ? Avec un effectif en partie renouvelé, les hommes de Patrice Collazo seront à la lutte pour le maintien. Mais le recrutement a été judicieux avec des joueurs expérimentés comme Roumieu, Januarie et Lapeyre. Le début de saison sera déterminant.

Oyonnax (6e la saison passée)

La surprise de l’an dernier ne va-t-il pas subir le contrecoup cette saison ? C’est une possibilité. Trois raisons. La première, l’USO a perdu son manager Christophe Urios, parti à Castres. C’est lui qui avait joué les guides de cette équipe. Comment le club va-t-il digérer ce départ ? Seconde problématique, Oyonnax va disputer la Coupe d’Europe. Et même si elle ne sera pas une priorité, ce sera plus difficile de faire tourner son effectif et de miser que sur le championnat. L’USO a-t-il les épaules pour jouer sur les deux tableaux ? Pas vraiment. Enfin, il y a eu beaucoup de mouvements à l’intersaison. Le club a perdu de nombreux joueurs importants comme son buteur Urdapilleta, son pilier Tichit, son deuxième-ligne Lassalle ou encore son demi de mêlée Figuerola. Un chamboulement d’effectif avec 17 départs pour 19 arrivées qui risque de peser, malgré le recrutement du All Black et champion du monde Piri Weepu.