
Top 14: Montpellier obtient gain de cause dans l'affaire du salary cap
Cette fois, Montpellier a été entendu. Condamné il y a quelques semaines par la commission de discipline de la LNR à payer 470.000 euros pour un dépassement du salary cap lors de la saison 2017-2018, le MHR avait fait en sorte de pouvoir une nouvelle fois défendre son cas devant la commission de discipline de la FFR. Qui semble lui avoir donné raison.
Selon Antoine Vey, l'avocat du club héraultais, Montpellier a en effet été mis hors de cause par la seconde instance, qui a seulement sanctionné la formation pour les manquements "au devoir de coopération". Par conséquent, le MHR devrait échapper à la majeure partie de l'amende.
La Ligue reprochait un dépassement du plafond de plus de 400.000 euros
Pour rappel, la Ligue reprochait à Montpellier des manquements aux obligations de transparence, mais surtout un dépassement du plafond salarial estimé à 428.000 euros lors de la saison 2017-2018.
Il y a quelques jours, Antoine Vey avait expliqué sa défense à RMC Sport: "L'année dernière, Montpellier avait été poursuivi par le même contrôleur salary cap et la Ligue pour les mêmes griefs. La commission d'appel avait totalement blanchi Montpellier. [...] Donc notre axe de défense, c'est de dire qu'elle a fixé une jurisprudence et qu'il suffira juste de l'appliquer pour mettre Montpellier hors de cause." Le stratégie a semble-t-il été efficace.
La Commission d'appel a par contre porté à 100.000 euros, contre 50.000 euros en première instance, l'amende pour "manquements aux obligations de transparence" du club, qui devra également payer 20.000 euros supplémentaires pour révocation de sursis.