
Top 14 : Clermont ne pense pas à la "malédiction"
Si Clermont veut définitivement conjurer le sort, cela semble être l’année ou jamais. Pour affronter le Stade Français ce samedi (21h) en finale du Top 14, l’ASM devra en effet se passer de trois cadres : Wesley Fofana, Jonathan Davies et Nao Nakaitaci. Trois absences « attristantes » pour Franck Azéma, l’entraîneur auvergnat, qui aurait évidemment aimé compter sur ses trois joueurs pour essayer de conjurer la fameuse « malédiction » qui touche son club.
Sur les onze finales de championnat de France qu’il a disputées, Clermont n’en a remporté qu’une, la dernière, en 2010 face à Perpignan (19-6). Et en H Cup, rebaptisée Champions Cup, le bilan n’est pas plus reluisant avec deux défaites en deux finales, dont celle de cette année contre Toulon (24-18). En équipe première depuis 1999, Aurélien Rougerie a connu de nombreuses déconvenues. Mais le trois-quarts international assure que cela n’entre pas en compte dans la préparation du match de ce samedi : « Par rapport à la finale de Twickenham (la finale de la Champions Cup cette année, ndlr), on n’a pas brûlé des poupées vaudous, on n’a pas fait des incantations. On a travaillé simplement. On essaye travailler sur la continuité depuis plusieurs années, donc on continue. »
« Une histoire un peu particulière »
Arrivé en 2012, Damien Chouly n’a connu « que » les deux défaites en finales de Coupe d’Europe. Mais lui aussi l’assure, le passif de l’ASM dans les finales n’aura aucune influence sur le résultat du match. « Ce n’est pas un match comme les autres, ni un événement comme les autres, donc il faut le préparer du mieux possible. C’est ce qui s’est passé dernièrement à Clermont, encore cette année, affirme le capitaine auvergnat. On sait qu’on a une histoire particulière, un peu mauvaise avec ces finales. Que dire de plus à part le répéter ? Il n’y a rien à dire de plus à part enfiler les crampons et aller sur le terrain à pour gagner un match. » Plus facile à dire qu’à faire. Les Clermontois sont bien placés pour en parler.