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RC Toulon: enquête pour délivrance de médicaments non conforme

Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour non-respect de la réglementation sur la délivrance de médicaments en faveur du RC Toulon.

Le RC Toulon, triple champion d'Europe en titre, est dans le viseur du parquet de Marseille. Une information judiciaire a été ouverte en mai dernier pour non-respect de la réglementation sur la délivrance de médicaments, après une alerte de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Contacté par RMC Sport, le président de l'AFLD a confirmé qu'il était courant que les différents services (justice, police, agence antidopage notamment) s'échangent des informations lorsque l'un d'eux l'estimait nécessaire. Bruno Genevois n'est pourtant pas entré dans les détails quand il a fallu justifier pourquoi ce cas plus qu'un autre nécessitait aux yeux de l'AFLD une transmission du dossier au parquet.

Toujours est-il que, désormais, ce cas ne relève plus de l'agence s'il s'avère qu'une tierce personne est entrée dans le jeu. En effet, si les athlètes sont soumis à l'autorité de l'AFLD et risquent des peines administratives (suspensions) depuis le 1er janvier et la mise en place du nouveau code mondial antidopage, un receleur est lui passible d'une peine de prison. L'autorité relève alors du parquet. L'AFLD surveille donc cette affaire d'un œil mais n'intervient pas car cela ne relève pas de sa compétence.

Pas une affaire de dopage selon le procureur

Contacté par BFM TV, le procureur ne veut pas parler d’affaire de dopage mais bien d’une affaire de délivrance de médicaments non conforme. Un juge d’instruction du pôle santé publique a ainsi été saisi mais aucune mise en examen n'a, pour l'heure, été effectuée. Il y a deux ans, l’AFLD avait déjà contrôlé quasiment l’ensemble des joueurs toulonnais, sans donner suite. 

Après ces révélations, Mourad Boudjellal, président du club varois, a décidé d'organiser une conférence de presse au cours de laquelle il s'est déclaré certain à « 1000% » qu'il n'y avait pas de dopage au RCT. Sans contredire le président toulonnais, Bruno Genevois se montre sceptique. « Dans cette affaire, j'aurais quand même plus tendance à croire le procureur que le président de Toulon qui est connu pour ces formules de langages », souffle le président de l'AFLD.

la rédaction