
Pelous : « Peu d’enjeu contre le Stade Français »

Fabien Pelous, les rencontres opposant le Stade Toulousain au Stade Français sont toujours des rendez-vous à part...
Oui, mais il y aura moins de tension cette fois car c'est un match de première phase de championnat et il n'y a pas vraiment d'enjeu sur le plan comptable. Du coup, je pense que la passion qu'il peut y avoir autour de cette rencontre sera un peu retombée.
Ne voyez-vous donc le match de dimanche que comme une préparation pour le quart de finale de H Cup ?
Oui, car nous jouerons contre Cardiff notre premier match de phases finales de la saison. Nous devons être prêt pour ce match-là (le 11 avril). Franchement, nous sommes dans une très bonne posture en championnat, et nous n'allons tout de même pas hypothéquer nos chances de participer à une demi-finale pour une rencontre qui, je le rappelle, n'est pas déterminant sur le plan comptable.
Tous les internationaux sont désormais de retour au club. Comment se passe leur retour ?
C'est difficile pour eux car ils viennent de passer cinq semaines avec l'équipe de France. Ils ont eu d'autres repères et d'autres automatismes car ils évoluaient dans un système de jeu différent de celui du Stade Toulousain. Il faut donc vite se remettre à jour pour jouer comme on le fait au Stade Toulousain. On ne peut pas se permettre de jouer deux jeux différents.
Vous avez évolué le week-end dernier aux côtés de David Auradou (2e ligne du Stade Français) avec les Barbarians…
On se croise souvent. Nous nous apprécions mutuellement en dehors du terrain. Je vous avoue que sur le terrain, c'est autre chose : c'est le type de joueurs qui est vraiment pénible à affronter. (Rires) Il a de longs bras tentaculaires et il les utilise bien. Je pense d’ailleurs qu’il n'est pas étranger aux bons résultats du Stade Français, car il arrive à lui tout seul à faire déjouer l'équipe adverse. Mais contrairement à d'autres, il ne la ramène pas au niveau de la parole.