
Lyon: le retour de Bastareaud n’est pas remis en cause
A Lyon, la vie tourne au ralenti deux semaines. En raison de l’épidémie de coronavirus, le club rhodanien, 2e du Top 14, a dû prendre des mesures drastiques et mettre ses salariés, dont les joueurs, au chômage partiel. Soutenu par le groupe GL Events, particulièrement impacté financièrement par cette crise, le LOU tente de s’organiser au mieux pour passer cette période compliquée. Dans ces conditions, le recrutement de la saison prochaine a clairement été mis entre parenthèses par le coach Pierre Mignoni et le président Yann Roubert. En particulier le dossier menant au deuxième ligne anglais Maro Itoje. "Tout est à l’arrêt car ce n’est pas la priorité", nous ont confirmé plusieurs sources.
En revanche, l’arrivée de Mathieu Bastareaud, déjà bouclée, n’est pas remise en cause selon les informations de RMC Sport. L’international français (31 ans, 54 sélections), actuellement confiné en famille à New York, a d’ores et déjà terminé son aventure américaine puisque la fin de saison a été annulée à cause de la pandémie. Mais le centre est bel et bien attendu à Lyon cet été où il s’est d’ores et déjà engagé pour deux ans. Bastareaud et le LOU sont d’ailleurs restés en contacts par téléphone. Il retournera ainsi dans le club où il a évolué en tant que joker Coupe du monde en début de saison. L’ancien joueur du Stade Français et Toulon avait alors disputé sept matchs de Top 14 dans un nouveau rôle de troisième ligne centre.
"Un goût d'inachevé" aux Etats-Unis
D’ici là, Mathieu Bastareaud va tenter de se préparer physiquement, seul dans son immeuble de Manhattan, pour garder une bonne condition physique. "C'est une belle expérience mais elle s'est achevée sur un goût mitigé et d'inachevé", confie-t-il dans les colonnes du Progrès. Le joueur, apparu pas très affûté lors de son premier match, reconnaît des débuts compliqués. "Je suis arrivé hors de forme pour plusieurs raisons. Il y a d'abord le manque de compétition. Mon dernier match remontait à une rencontre avec les Barbarians britanniques fin novembre. Depuis, je m'entraînais tout seul. Et ça n'a rien à voir avec l'intensité d'un match. Il y a eu ensuite la période des fêtes de Noël que j'ai passée en famille en France. J'en ai bien profité, parce que je pensais avoir le temps de me remettre en forme en arrivant à New York. Mais ça n'a pas été le cas. (...) Ce fut compliqué!"