
Laporte : "L’otage, c’est le joueur"

Bernard Laporte - DR
« J’ai eu Guilhem (Guirado, ndlr) tout à l’heure. On a Anthony Etrillard qui est blessé. On a Jean-Charles Orioli qui s’est fait mal à Bordeaux (défaite 15-12 de Toulon, ndlr). On ne sait pas s’il sera disponible. Si Jean-Charles n’est pas là, Guilhem jouera. Par contre, si Jean-Charles peut jouer, Guilhem sera sur le banc et on fera en sorte de le ménager.
« Le joueur aimerait tellement être dans sa bulle »
L’intérêt, c’est de garder le joueur. On n’est pas là pour le punir. Si on le fait, on punit l’équipe aussi. Il faut qu’il récupère. C’est ce que j’ai dit à Guilhem : "Ne t’entraine pas de la semaine, fais de la récupération. Tu viens vendredi t’entraîner et si Jean-Charles peut jouer, tu seras sur le banc." C’est emmerdant. Pour le joueur, c’est terrible. Il aimerait tellement être dans sa bulle, dans sa préparation du pays de Galles. Ce n’est pas possible. Ça dure, ça dure. On ne prend jamais les bonnes décisions. Et ce sont nous les clubs qui devons trancher.
« Si on peut protéger Mermoz… »
Mais c’est compliqué pour les clubs aussi. Il y a les obligations de résultats. Encore une fois, l’otage, c’est le joueur. Maxime (Mermoz), c’est pareil. Si on peut le protéger, on le fera. Mathieu Bastareaud avait une pointe à l’adducteur avant le match. Pendant, il avait encore une douleur. On verra. On va faire le point demain (mardi). Aujourd’hui, il n’avait rien. Si on peut protéger Maxime… On est dans l’intérêt du joueur et donc l’intérêt du club. Pour un sportif de haut niveau, il y a trois phases : la préparation, la compétition et la récupération. Le problème qu’on a nous, c’est que pendant dix mois, on est dans ces trois phases indiquées. »