Guazzini : « J’espère que tout le monde est aussi transparent »

Le président parisien, qui refuse de donner les noms des joueurs touchés par la grippe A, au nom du secret médical, espère que les autres clubs font preuve de la même transparence.

Max Guazzini, comment vont les trois joueurs atteints par le virus A (H1N1) ?
Ils n’ont déjà plus de fièvre et ne sont plus contagieux. Vraisemblablement, il s’agit d’une forme bénigne de la maladie. Pas mesure de sécurité, nous ne voulions pas donner les noms. On a été transparents parce qu’on aurait pu ne rien dire. La transparence s’arrête là où commence le secret médical. C’est pour cette raison que l’entraînement du jour a été à huis clos. Tous les joueurs, dirigeants, cadres, etc ont reçu un traitement préventif et il n’y aucun nouveau cas déclaré.

Le match de samedi contre Montpellier est-il menacé ?
Je ne vois pas pourquoi il y a aurait des menaces sur ce match. Certains de nos joueurs ne joueront pas, c’est tout. On jouera peut-être en étant amoindri mais je ne vois pas pourquoi il y aurait un report.

Qu’en est-il de la mise en quarantaine prévue par la DDASS (Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales) et le Ministère de la Santé s’il y a plus de trois joueurs infectés ?
D’abord il n’y en a pas plus de trois et les joueurs en question sont chez eux et, je le répète, n’ont plus de fièvre. On a fait les analyses lundi et on a eu les résultats le soir même. Je suis certain que d’autres n’ont peut-être pas été aussi transparents que nous. On a prévenu les clubs contre lesquels on a joué et notamment Bayonne. J’ai envoyé un message aux présidents de la Ligue et de la Fédération. Je rappelle d’ailleurs que trois joueurs avaient déjà été touchés par la grippe au retour de la tournée des Barbarians en Argentine.

Et à l’époque on avait donné les noms…
Effectivement mais on n’était pas dans ce contexte de tension permanente. En tout cas, on ne peut pas nous reprocher de ne pas avoir été honnêtes et transparents dans cette affaire. J’espère que tout le monde a fait la même chose.

Laurent Depret