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Elissalde : « Une défaite nous ferait du mal »

Toulousains et Parisiens se retrouvent pour le sommet de cette 2e journée du Top14

Toulousains et Parisiens se retrouvent pour le sommet de cette 2e journée du Top14 - -

Samedi, les Toulousains accueillent les Parisiens. Ce sera le « crunch » de cette 2e journée de championnat entre deux prétendants au titre qui récupèrent leurs internationaux.

Jean-Baptiste Elissalde, quel est votre sentiment à la veille de ce « crunch » entre Toulouse et Paris ?
Ce ne sera certainement pas aussi fluide que si on se rencontrait pour les phases finales mais tout le monde aura envie de faire un gros match, eux (les Parisiens) comme nous. On va tous, dans les deux camps réintégrer les joueurs internationaux, on va essayer de faire l’amalgame de tout ça.

L’une des deux équipes a-t-elle l’avantage ?
Ça risque d’être assez serré comme d’habitude, mais ils ont eu une meilleure performance que nous le week-end dernier (contre Clermont), ils ont fait un match de haut niveau, alors qu’on a fait une bonne première période (Contre Dax) et puis après on s’est étiolé un petit peu. Donc ils ont cet avantage là. Après, il faut que ce match arrive et que ça passe, on n’a pas trop le choix, il faut gagner absolument.

Allez-vous avoir un peu de retenue avant de « rentrer » dans vos coéquipiers de l’équipe de France ?
Je pense qu’on a appris à ce connaître, on était adversaire ou partenaire, et après avoir passé quatre mois ensemble des affinités se sont créées. On va redevenir adversaire pendant 80 minutes avec tout le respect qu’on a pour eux et qu’eux ont pour nous. Ce sera engagé mais dans la correction. Pas de souci pour ça.

Est-ce déjà un match capital ?
Non pas encore, mais un match important « oui ». Ce sont toujours des matches délicats à gérer. C’est l’objectif du Stade Français et de Toulouse de bien figurer en Coupe d’Europe, mais aussi en championnat. L’avantage est que les deux équipes ont remporté leur première confrontation, et donc une défaite pour les Parisiens ne serait pas catastrophique, une défaite pour nous en revanche serait un peu plus délicate puisque c’est à domicile, mais ça ne serait pas non plus un désastre.

La rédaction - Pierre Viaud