Delmas : « Opération commando »

Seulement 7ème du Top 14, le Stade Français a vécu une première partie de saison difficile. Avec deux déplacements à Montpellier puis à Montauban, les Parisiens vont entamer l’année 2010 loin du stade Jean Bouin. Jacques Delmas, entraineur des stadistes, espère vaincre la malchance qui semble actuellement faire corps avec le maillot francilien.

Jacques, vous voilà de retour à l’entrainement après la trêve hivernale. Cette coupure a t-elle été suffisante pour recharger les batteries de vos joueurs ?
Je ne sais pas trop… Pour moi cette trêve est trop courte, surtout pour les clubs qui jouent la Coupe d’Europe. Certes, on est tous logés à la même enseigne mais ce sont les résultats qui vont montrer si on a bien géré cette pause dans le calendrier.

Avec votre 7ème place en Top 14, le temps presse et il faut passer la vitesse supérieure…
On a surtout l’impression de ne pas avoir su géré les moments importants de la saison. Perpignan, c’était un match important et on l’a loupé. Ensuite, face à des adversaires directs comme Toulon ou le Metro Racing, on n’a pas réussi à faire la différence et donc on n’a pas pu recoller au peloton de tête. Après les matches internationaux, les blessures et maintenant les suspensions on n’est vraiment pas épargné. On a l’impression d’avoir un mistigri dans l’équipe et c’est vrai qu’il est temps de passer à autre chose.

Le match à Montpellier est-il primordial pour la suite de la saison ?
Il n’y a pas que ce déplacement qui est important. Nos trois prochaines rencontres sont très importantes pour la suite de la saison. Si l’on ne veut pas se faire distancé, il va falloir mettre les bouchées doubles et prendre un maximum de points. Pour cela, il va falloir bien se préparer, se fixer des objectifs élevés et tout de suite se remettre dans le bain. Comme je l’ai dit aux joueurs, le mot d’ordre c’est : « mobilisation générale » !

Avec 32 joueurs convoqués pour le déplacement à Montpellier, c’est un peu une opération commando que vous préparez ?

On part avec tout l’effectif. Tout le monde doit être sur le pont pour le match de Montpellier et ensuite celui de Montauban. Ça ressemble à une opération commando, mais il ne suffit pas de le dire, il faut le mettre en pratique. On a remis la pression sur l’équipe parce que l’on ne peut pas se contenter de faire de l’à peu près comme on le fait depuis un certain temps. Avec nos blessés et nos suspendus, il va falloir que l’on se serre encore plus les coudes pour ramener des résultats.

La rédaction - Barthélémy Philippe