
Delmas : « On est fébrile »

Gobelet et les Biarrots ne parviennent pas à se libérer - -
Jacques Delmas, comment expliquez-vous les limites actuelles de votre équipe, révélées au grand jour face à Toulouse ?
Ce soir on a senti que face aux Toulousains on a buté sur une muraille. On a trop attendu avant que cette muraille se construise. En 2e mi-temps on fait une bonne entame, puis on fait une faute bête de Jean-Baptiste Gobelet, ça leur permet de revenir. On se fragilise bêtement. Cet énervement c’est un signe de fébrilité.
Etes-vous inquiet par le début de saison de votre équipe ?
Il n’y a pas le feu au lac. On va continuer à bosser. On a jamais eu un effectif pareil mais aujourd’hui on ne pas se cacher derrière quoique ce soit. Travaillons au niveau de la redistribution, travaillons pour que les joueurs aient envie de se débrider. Il faut qu’on arrive enfin à violer cette ligne, et ce soir on est tombé sur un Toulouse pragmatique qu’on n’a pas su basculer devant.
Un sentiment d’impuissance se dégage pourtant de la part des joueurs…
Ce n’est pas avec des pick and go qu’on va mettre le Stade toulousain en danger, mais quand ils nous rendent des ballons engageons du jeu, jouons. On ne risque rien. C’est ça qu’il faut faire admettre aux garçons. A un moment donné, il faudra aller chercher le plaisir. Ça passera par des initiatives. Il ne faut pas être timoré, il ne faut pas se planquer sur les redistributions, tout le temps se demander « qui va faire quoi ? ». Il va falloir faire sauter cette capsule.