RMC Sport

Champion des champions du Top 14: Stade Français 2015

Stade français 2015

Stade français 2015 - ICON SPORT

RMC Sport Vous propose de participer à l'élection du champion des champions du Top 14. Pour se rafraîchir la mémoire, retour sur le Stade Français 2015.

C’est à la 4e place de la phase régulière du Top 14 que termine le Stade Français avec 70 points (15 victoires, 10 défaites, 1 nul)

Barrage : victoire 38-15 face au Racing 92 au Stade Jean-Bouin

Demi-finale : victoire 33-16 face au RCT au Matmut Atlantique Stadium de Bordeaux

Finale : victoire 12-6 face à l’ASM Clermont au Stade de France

Stade Français: 4 pénalités Steyn

Clermont : 2 pénalités Lopez, James

Carton jaune : Bardy

L’équipe : Camara - Arias, Waisea, Danty, Sinzelle - (o) M. Steyn, (m) Dupuy - Lakafia, Parisse (cap), Burban - Flanquart, Pyle - Slimani, Bonfils, Van der Merwe, Kubriashvili

Remplaçants :

Ent : Quesada, Dubois, Raiwalui, Buanonato

La saison : En cette édition précédant la Coupe du monde disputée en Grande-Bretagne à l’automne, la finale du Top 14 a lieu relativement tardivement le 13 juin. Avant d’en arriver là, le championnat livre quelques enseignements : les ambitieux promus connaissent des fortunes contraires. Le LOU est relégué et paye pour apprendre à la manière du RCT 2006. La Rochelle frappe fort, s’accroche et séduit avec au passage un record du genre, 5 matchs nuls ! Le RCT champion de France et d’Europe en titre impressionne et termine en tête avec la meilleure attaque. Clermont, meilleure défense, l’accompagne en demi-finale. Christophe Urios hisse Oyonnax en barrages aux dépends de l(UBB qui manque la qualification par la faute de la pénalité de qualification manquée quasiment face aux poteaux par l’infortuné Lionel Beauxis. Les autres barragistes sont des habitués des phases finales, Toulouse, Paris et le Racing. La dernière journée sera cruelle pour Bayonne, relégué dans les ultimes minutes étouffantes du multiplex. Elle sera libératrice pour les Castrais champions 2013 qui se sauvent à la différence de points, à égalité avec Bayonne. En barrage, le Stade Français maîtrise le derby face au Racing (38-15) avant de surprendre Toulon en demi-finale avec un des gestes de l’année, la chistera de Parisse pour l’essai de Lakafia. Toulouse transpire pour écarter les Oyomen (20-19) et est trop court contre Clermont (18-14).

La finale : Le Stade Français privé de Plisson et Bonneval blessés, l’ASM Clermont sans Fofana (blessé) et un Franck Azéma qui a mis sur la touche Julien Bonnaire vont se rendre coup pour coup dans une des finales les plus engagées de l’histoire du rugby professionnel. Une finale où clairement les défenses prennent le pas sur les attaques, résumant le tableau de marque à un duel de buteurs. L’indiscipline de Clermont va peser lourd. Le carton jaune reçu par Julien Bardy va coûter 6 points à l’ASM durant les dix minutes d’infériorité numérique. Il s’en faudra de peu que Nick Abendanon reçoive aussi un carton pour une charge en l’air sur Sergio Parisse. Malgré tout, la puissance des Vahamaahina, Lee permet à Parra de ramener les siens à portée avant la pause, 9-3 pour le Stade Français. Brock James remplaçant Camille Lopez va tenter de secouer un destin contraire en ramenant les siens à 3 points en passant une pénalité peu après l’heure de jeu. Mais une forme d’âme habite un Stade Français sauvé du marasme trois ans plus tôt par le repreneur Thomas Savarre. Gonzalo Quesada et Jeff Dubois ont su donner les clés aux enfants du club, les Bonfils, Slimani, Flanquart, Burban, Danty, Camara, Sempere, Plisson et Bonneval entourés des expérimentés et rugueux Lakafia, Parisse, Ross, Pyle. Sans oublier le monsieur plus de cette finale, l’ouvreur springbok Morne Steyn, qui passe la pénalité de la victoire finale à la 80e minute.

Coupe d’Europe : en Challenge Européen, le Stade Français est 3e la poule 3 et ne se qualifie pas.

Laurent Depret