
Brunel : « Sans Carter, c’est plus compliqué »

Jacques Brunel, on vient d’apprendre que Dan Carter sera forfait samedi face aux Ospreys…
Il a une gêne. C’est évident. Cela l’empêche d’avoir un rendement optimum. On va le mettre au repos et voir comment ça va évoluer. On n’a jamais pensé que c’était grave. Lui non plus. Il savait très bien que cette douleur venait et passait. Il faut juste faire attention à ne pas l’aggraver. C’est pour cela qu’on veut le soigner rapidement pour qu’il revienne en pleine possession de ses moyens.
Comment peut-on expliquer cette blessure à répétition ?
Je pense que la qualité des terrains y est pour beaucoup. Il a ressenti ça la semaine dernière. On l’a un peu mis au repos et il a pu jouer face à Brive. Cette semaine, il s’est encore reposé mais comme il a beaucoup plu sur Perpignan, la douleur s’est réveillé face à Bourgoin.
Le problème c’est que Carter va manquer le « match de la mort » face aux Ospreys …
Pour nous, c’est simple : vu qu’on ne peut plus finir premier, on a plus qu’à espérer une possible qualification en tant que meilleur second. Cette qualification passe par dix points lors des deux prochains matches. Il faut donc battre les Ospreys avec le bonus offensif et ça ne va pas être simple. Sans Carter, c’est plus compliqué. Mais depuis le début de la saison, on a joué toute la première partie de la saison sans lui, avec trois ouvreurs blessés et un demi de mêlée en numéro 10. On ne va pas s’affoler maintenant.