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Boudjellal : « On a une équipe plus compétitive »

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Mourad Boudjellal, le président du RCT, se réjouit du recrutement estival même si le transfert raté de Hernandez lui reste en travers de la gorge.

Qu’avez-vous ressenti en regardant Jonny Wilkinson fouler la pelouse de Mayol pour la première fois ce vendredi?
De la fierté d’avoir autant de monde en tribune pour voir Wilkinson s’entraîner. Mais ce n’est pas un projet pour avoir de la fierté, c’est un projet pour avoir de la joie au bout. 

Il a même fallu ouvrir une seconde tribune pour les spectateurs…
Il y a deux ans pour le premier entraînement d’Umaga, on avait rassemblé 4 000 personnes. Cette foison doit être à 4 500/5 000. Tout le monde a senti l’attente de la ville par rapport à cette équipe. Ça nous donne une pression supplémentaire. Et je crois que les joueurs l’ont sentie aussi.

Quels sont les objectifs du RCT pour la saison prochaine ?
Faire mieux que la saison passée, c’est sûr. On est une dizaine d’équipes à viser la 6e place… La lutte va être serrée. On va se battre. Il y a déjà une certitude : on a une équipe plus compétitive à tous les niveaux que celle de la saison passée. On a apporté beaucoup de qualités, on a renforcé le staff. Ça nous donne de l’espoir mais le championnat est encore monté d’un cran. L’objectif c’est de revenir à Paris un jour. Tana Umaga jouera t-il ?
C’est lui décidera. On ne plus mettra pas la pression.

«Des éléments extérieurs contre le RCT»

Juan Martin Hernandez a failli signer à Toulon avant de faire marche arrière et de choisir l’Afrique du sud…
Lundi soir, j’ai annoncé au staff qu’il signait à Toulon car le dossier était bouclé. Mais il y a des éléments extérieurs dans la nuit qui ont souhaité qu’il ne joue pas dans le top 14... Ils ont sans doute pensé que ça allait trop renforcer le RCT… J’en ai la certitude car les contacts ont été très loin. Quand dans un contrat, vous en êtes à parler du deuxième billet d’avion pour l’épouse, ça veut dire que le contrat est calé. Il courait sur trois saisons. On voulait construire sur la durée.

Vous en voulez au Stade Français et à Max Guazzini ?
Je n’en veux à personne. On est dans une compétition. Chacun la joue à fond. Ça fait partie du jeu. Qu’a déjà amené Philippe Saint-André ?
Beaucoup de professionnalisme et de rigueur. Ce type est fou. Il mange et pense rugby. J’espère qu’il va nous amener le plus haut possible.