
Boudjellal: "Du dopage à Toulon, ça fait vendre"

- - AFP
L’explication de Boudjellal
« RTL (qui a sorti l’informationj en début de semaine, ndlr) dit qu’il y a deux enquêtes et que nous ne sommes pas au courant. Ça me fait rigoler. Nous sommes au courant de tout. J’ai demandé à voir les gendarmes. Je leur ai dit qu’a priori on avait laissé des ordonnances vierges chez le pharmacien, car le médecin du club m’a dit en pleurs ‘’j’ai fait cette connerie depuis des années’’. Ça fait huit ans. C’est moi qui leur ai dit qu’il avait les numéros de carte vitale des joueurs. On n’a jamais retrouvé de cartes vitales chez le pharmacien. Il en a les coordonnées. J’ai donné aux gendarmes toute ma comptabilité pour leur faciliter la tâche. »
« Maintenant que le procureur et que le responsable de la lutte antidopage à la Fédération ont dit que ce n’était pas un problème de dopage, poursuit Boudjellal. Il faut que François Hollande le confirme pour que RTL avoue s’être trompé ? Effectivement, il y a deux enquêtes. Il a été découvert que des joueurs du RCT étaient dans de fausses ordonnances mais l’AFLD n’a pas la capacité de démontrer s’il s’agit de vraies ou de fausses ordonnances et est donc obligée de le signaler au parquet de Marseille, qui ouvre une deuxième enquête. On vérifie que par hasard, on n’aurait pas monté un système de dopage en faisant passer ça pour une arnaque à la sécurité sociale. La justice fait très bien son boulot. Elle vérifie. C’est une procédure normale. »
La journaliste prise en grippe
« Je pense que tout le monde a compris que cette affaire était une énorme escroquerie médiatique de la part d’une journaliste, qui a dû juger cette information clitoridienne et qui a juste omis de me téléphoner, comme l’aurait fait un bon journaliste. Elle a juste fait une enquête à charge. Sans me laisser la possibilité de lui expliquer des choses qui étaient d’une évidence absolue. Ce qu’elle dit est d’une stupidité absolue. Elle nous a fait perdre une semaine. »
« Ça a été une semaine très difficile. Devoir se justifier de choses qu’on n’a pas faites, voir les gens, les journalistes qui nous connaissent depuis des années, se poser des questions, on se sent merdeux, on n’est une sorte d’Outreau du rugby. On n’a jamais fait ça. De quel droit cette journaliste nous a jetés aux chiens, nous a associés à cette ignominie ? Sous prétexte qu’elle est journaliste et qu’elle veut une promotion. »