Saint-Gaudens: la mort de Peter Janicot, joueur amateur, pas liée à un plaquage selon l'autopsie

Un problème cardiaque est à l’origine du décès de Peter Janicot, joueur de rugby de Saint-Gaudens, selon les résultats de l’autopsie pratiquée ce lundi.

L’autopsie du corps de Peter Janicot, décédé sur un terrain de rugby le week-end dernier, a permis d’établir les circonstances de sa mort. Ce n’est pas un choc - la victime s’est écroulée après une action de jeu sur le terrain - mais bien une "insuffisance cardiaque innée" qui a provoqué le décès de Peter Janicot, a révélé le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, ce lundi, selon La Dépêche et France Bleu.

Le plaquage était régulier

Vers la fin de la rencontre qui opposait Saint-Gaudens (fédérale 3) et Miélan (fédérale 2), Peter Janicot subit un plaquage après une passe. Le joueur se relève puis s’effondre aussitôt. Peter Janicot est alors victime d’un malaise puis d’un arrêt cardiaque, ce que le médecin du club va comprendre très rapidement sur la pelouse, alors qu’il pensait intervenir pour un protocole commotion.

Une enquête est ouverte le week-end dernier sous l’autorité du parquet de Saint-Gaudens, qui permettra d’écarter la thèse du plaquage réalisé juste avant le mort du rugbyman. Selon les éléments de l’enquête, le geste technique a été réalisé au niveau des chevilles. Il était donc tout à fait régulier et ne pouvait expliquer la mort dramatique de ce joueur âgé de 30 ans, qui était aussi l’entraîneur de l’équipe juniors de Saint-Gaudens.

QM