
Saint-André : "Ibanez a le profil pour être sélectionneur de l’équipe de France"

Philippe Saint-André - AFP
Ibanez, son successeur ?
« Ce n’est pas l’actualité. Pour moi, l’actualité c’est ce VI Nations (6 février-21 mars) et la préparation de la Coupe du monde (18 septembre-31 octobre en Angleterre). Mais je connais très bien Raphaël. J’ai eu la chance d’être son capitaine. C’est un très bon manager qui a le profil pour être sélectionneur de l’équipe de France un jour. Mais moi, sincèrement, je ne vais pas me polluer là-dessus. Je concentre sur le VI Nations et la Coupe du monde. Il y a des gens à la Fédération qui travaillent sur ce sujet-là. »
Le stage à Canet-en-Roussillon
« Cela nous avait bien réussi la saison dernière. Il y a ici des installations fantastiques. On essaie de trouver un temps un peu plus clément. Et puis dans ce groupe des 31 joueurs, comme l’année dernière, on a de joueurs qui ont enchainé énormément entre le "Boxing Day" et des matchs de Coupe d’Europe. Ils auront vraiment besoin de récupérer. Or ici, c’est un centre de thalasso thérapie, il y a tout pour le bien des joueurs. »
Ce qu’il attend de ses joueurs
« On a énormément de joueurs qui étaient de la dernière tournée de novembre en France. Il ne faut pas oublier qu’on a gagné face à l’Australie (29-26) et qu’on a fait un très bon match contre les Fidjiens (40-15). On a fait confiance à une grosse partie du groupe qui était là au mois de novembre. Il faut qu’on se prépare en vrais compétiteurs pour bien entrer dans ce VI Nations 2015. Pour cela, il faut bien entrer dans la compétition. Le premier match contre l’Ecosse (le 7 février au Stade de France, ndlr) sera très important. »
Les résultats européens des clubs français
« On peut dire qu’il y a deux vitesses. On aura trois équipes en quarts de finale : le Racing, Toulon et Clermont. C’est un résultat exceptionnel. On peut aussi s’apercevoir qu’avec les autres clubs qui sont en Challenge européen, au contraire, leur objectif est de rester en Top 14 car on connaît la difficulté de se maintenir. A Perpignan, ils sont descendus pour un point en Pro D2 la saison passée. Tous ces clubs ne se concentrent que sur le Top 14. Le Challenge européen leur permet de lancer des jeunes joueurs, ce qui est bien, ou de faire jouer ceux qui ont eu de longues blessures. »