Rugby à 7 : une joueuse fait le forcing malgré son nez cassé et ensanglanté

Impressionnante de bravoure, Georgia Page, une joueuse de rugby à 7, a continué de batailler malgré son nez cassé et le visage ensanglanté. Depuis la jolie blonde fait le buzz aux Etats-Unis et est surnommée « la déesse de la guerre ».

Jean-Pierre Rives et Serge Blanco ont trouvé leur pendant féminin, réuni en une seule et même personne. 32 ans après cette inoubliable image du Casque d’Or maculé du sang de Serge Blanco, à qui il avait malencontreusement fracturé le nez durant un France-pays de Galles (16-9), l’Américaine Georgia Page fait une apparition retentissante dans le « best-of des fractures-hémoglobine » du rugby.

Lors d’un match de rugby à 7 jeudi dernier, la joueuse de l’Université de Lindenwood se casse le museau en agrippant une adversaire de Notre Dame. Pas de quoi bouleverser l’Américaine, qui se relève et faisant fi de la douleur, s’adonne à quelques tampons bonus.

« Je veux être une bonne ambassadrice »

Sortie par l’arbitre quelques instants plus tard la bouille ensanglantée, celle que l’on surnomme désormais « war goddess » (la déesse de la guerre) a, malgré tout, de nouveau trainé sa crinière blonde et son cartilage éparpillé durant la seconde période.

« Ce que j’ai fait n’était pas pour moi mais pour l’équipe. Je veux être une bonne ambassadrice pour le rugby et faire évoluer le jeu », a depuis tweeté la Xena de l’ovalie, dont les vidéos squattent les réseaux sociaux. Nul doute que Georgia Page a rallié quelques fans à sa cause. Au moins chez les amateurs de free-fight.

Jérémy Bilinski