
Michalak : "On sent une montée en puissance"
Frédéric Michalak, ça n’a pas été trop difficile de se remettre au travail après cinq jours de repos ?
Si, un peu, surtout qu’on a réattaqué par une grosse séance de wattbike samedi. Dimanche, on a également eu une journée continue très intense. Mais on s’y fait. Et puis, on avait chacun quelques séances à faire à la maison.
L’ambiance est-elle différente depuis que vous êtes passé de 36 à 31 ?
L’ambiance était un peu morose. Il est difficile de perdre cinq collègues. Ce n’était pas un moment facile à vivre. On fait avec, on essaye de se reconcentrer sur ce dernier match de préparation avant de partir à la Coupe du monde.
Avec-vous vécu l’annonce du groupe des 31 comme un soulagement ?
Non, pas forcément. On est tous dans le même état d’esprit. On a envie que l’équipe de France gagne. On donne tout à chaque étape. On essaye de préparer la compétition du mieux possible. On reste très positif.
Comment jugez-vous votre prestation face à l’Angleterre avec Sébastien Tillous-Borde ?
Le match s’est très bien passé. On a réussi à faire de bons lancements de jeu, à se trouver sur ce qu’on avait mis en place durant la semaine. Après, on a encore des progrès à faire, notamment sur notre défense. On a pris encore deux essais.
Vous allez affronter l’Ecosse, qui vient de battre l’Italie, en dernier match de préparation. A quoi vous attendez-vous ?
L’Ecosse, c’est une belle équipe. Ils tiennent bien le ballon et utilisent toute la largeur du terrain. Ils ont également des joueurs imprévisibles. Les Italiens ont subi les mouvements. Il faudra donc vraiment gagner nos duels et retarder les ballons dans les zones de ruck pour les empêcher de joueur leurs petits ballons.
Une victoire est-elle indispensable pour valider votre préparation ?
Oui, c’est important d’appuyer nos points forts. On sent une montée en puissance, on doit insister là-dessus. Il fait surtout faire un bon match et le gagner sera rassurant en vue de la Coupe du monde.
Pensez-vous qu’on peut assister à la Coupe du monde la plus indécise de l’histoire ?
Les nations du Sud auront une préparation moins étoffée que la nôtre. Par contre, ils auront plus joué, et des matches de haut niveau. Mais face aux nations du Nord, ils auront peut-être plus de mal. Toutes les équipes se tiennent et auront leur chance.
Comment s’est passé votre rencontre avec l’équipe de France de basket ce lundi ?
C’était très cool. Ils sont très accessibles et comme nous, ils vont attaquer une grosse compétition. Mais on les sens détendus, confiants. On a échangé sur les modes de préparation. C’est hallucinant de savoir qu’ils vont enchainer quatre matches en cinq jours.
Comment réagissez-vous aux insultes racistes dont a été victime l’ailier fidjien de Montpellier, Timoci Nagusa, samedi à Pau ?
Il faut enquêter, voir si ça c’est vraiment passé. Et dans ce cas, il faut interdire ces gens de stade. C’est inadmissible.