
Maso : « La conscience tranquille »

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Comment réagissez-vous aux attaques de Laurent Benezech qui remet en cause vos compétences sur la gestion de l’affaire Mathieu Bastareaud ?
Ce qui me désole, c’est qu’il porte des jugements. Qu’est-ce qu’il a fait avant pour juger les gens ? Est-ce qu’il a déjà managé des équipes ? A part parler brillement à la télé, je ne vois pas ce qu’il a fait. S’il m’avait appelé, on aurait pu en discuter entre gens de bonne compagnie du rugby. Ce qu’il a dit me fait ni chaud, ni froid. J’ai la conscience tranquille. Maintenant, je ne veux pas polémiquer.
On a le sentiment que ça ne vous touche pas plus que ça…
Effectivement. C’est dommage parce que ça vient d’un joueur qui a porté la tunique tricolore et que j’ai eu avec moi. Mais si c’est ma place qu’il vise, il faudrait qu’il s’inscrive très vite sur les listes. Qu’il fasse ses preuves lui qui a tellement de conseils à donner aux autres…
Avez-vous eu Mathieu Bastareaud au téléphone ?
Mon premier souci concerne sa santé. Qu’il revienne vite sur les terrains. Même si c’est un jeune joueur, il doit se servir de ce moment difficile pour grandir et avancer. Ca doit lui servir de leçon. Après, il est évident qu’il a commis une faute. Il a menti et mis la l’équipe de France dans une situation difficile. Mais je ne lui en veux pas. Mathieu est un bon garçon, il a juste paniqué. Pour la dixième fois, la seule vérité qu’on connaisse, c’est celle donnée par Mathieu. Je vous l’assure, ne pensez pas qu’on cache quelque chose. C’est la vérité. Je ne sais pas comment le dire parce que les gens ne le croient pas. Vous pouvez me faire confiance.