
Le combat de Boudjellal contre l’establishment du rugby français en 5 punchlines
« Le carré VIP »
Soir de défaite amère pour Mourad Boudjellal et le RC Toulon. Le 18 mai 2010 après une élimination en demi-finale du Top 14, le président varois lâche : « Le rugby, c'est une boîte de nuit où la musique a 50 ans et elle est un peu chiante. Il faut du temps pour entrer dans le carré VIP. »
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« Ils vont rester jusqu’à ce qu’ils se pissent dessus »
Nouveau soir de défaite, mais cette fois en finale du Top 14 contre Toulouse. Le 9 juin 2012, Boudjellal s’en prend encore aux dirigeants du rugby français devant la presse au Stade de France : « Ils sont vieux, ils s'accrochent, ils se liquéfient. Ils vont rester nous emmerder jusqu'à quand, jusqu'à ce qu'ils se pissent dessus ? »
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« J’étais prêt à boycotter l’équipe de France »
2 décembre 2013. Le contexte : un conflit sur la Coupe d’Europe qui secoue le monde du rugby. Et la FFR qui menace la LNR de ne pas renouveler leur convention, pour prendre en charge elle-même le Top 14. La réaction de Boudjellal ne se fait pas attendre sur L’Equipe.fr : « Moi, j'étais prêt à aller jusqu'au boycott de l'équipe de France. Vous ne nous signez pas la convention ? Eh bien aucun joueur ne rejoindra l'équipe de France. Vous nous pourrissez le Top 14 ? Eh bien on vous pourrit le Tournoi des Six Nations. Là, on aurait été à armes égales. »
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« La consanguinité » du rugby français
Dans une interview donnée à Rugbyrama le 22 octobre 2015, le président du RC Toulon revient sur l’échec des Bleus lors du Mondial. Et il pointe surtout du doigt la direction du rubgy français : « La consanguinité est à l'origine de la disparition de grandes civilisations, c'est peut-être ce qui fera disparaître le rugby français. »
« Régler leur compte aux faux-culs »
A l’occasion de ses dix ans à la tête du RCT, Mourad Boudjellal livre un entretien au journal L’Equipe. Il assure ne jamais préparer ses sorties médiatiques : « Je ne prépare rien. Je réagis aux choses, parfois trop violemment. Je ne peux pas m’arrêter. Je peux tout faire péter. J’ai toujours été comme ça. Mais je vois tellement d’injustice que j’ai envie de régler leur compte aux faux culs. Le rugby est un terrain assez fertile pour les faux culs. »