Le Chabal-mania va-t-elle disparaitre ?

Qu’en est-il de la Chabal-mania ? Va-t-elle disparaître aussi vite qu'elle n'est apparue ? La question fait débat...

En tous cas depuis quelques semaines, l'engouement semble retomber. On ne voit plus les cheveux longs et la barbe du chouchou des Français pendant la Coupe du Monde.

Et certains y voient la fin du phénomène. Hubert Gallais, directeur de l'agence Star-team (spécialisée dans le marketing sportif) pense que Chabal a trop de handicaps pour rester en haut de l'affiche : « L’équipe de France ne sera pas visible avant février 2008 (le Tournoi des Six Nations). […] Par ailleurs, Sébastien Chabal ne joue pas en France, […] et pas à un poste où on peut le voir faire un exploit extraordinaire. […] Le soufflet va progressivement retomber. » (voir l’extrait sonore ci-contre)

D'autres ont des avis diamétralement opposés. Le publicitaire Franck Tapiro estime que le personnage est toujours aussi vendeur, et qu'un tel phénomène ne peut pas mourir aussi vite. Au contraire, il a encore beaucoup d'avenir : « La Chabal-mania n’est pas du tout terminée ! […] Vous allez voir au prochain match de Chabal… Non seulement le phénomène va continuer, mais il montrera encore plus de valeur, de vaillance, de pugnacité, d’opiniâtreté. » (voir l’extrait sonore ci-contre)

L’agent du 3e ligne centre de Sale, Carine Rossigneux, n'est pas du tout inquiète par cette absence médiatique, qui est quelque part choisie par Chabal. Les sollicitations restent nombreuses, notamment pour faire de la publicité dans les domaines du textile, de l'automobile ou de l'agroalimentaire : « Les demandes - je suis quand même la première concernée - sont là. Il y en a énormément, mais on n’accepte pas tout ! […] Faire des interviews toutes les semaines, si on voulait on pourrait le faire… » (voir l’extrait sonore ci-contre)

Avec Sale, Sébastien Chabal affrontait hier Montpellier dans le Challenge Européen. Le deuxième ligne du XV de France a inscrit le 2e essai, et le club anglais a remporté le match 49-6.

La rédaction avec Loïc Briley