L'incident est clos pour le 1er ministre néo-zélandais

John Key, le premier ministre néo-zélandais, a déclaré qu'il considérait que l'incident était "clos" dans l'affaire de la fausse agression à Wellington du centre du XV de France, Mathieu Bastareaud.

« A compter d'aujourd'hui, nous considérons que l'incident est clos », a déclaré jeudi le premier ministre néo-zélandais à Radio New Zealand, qui a par ailleurs apprécié les excuses adressées mercredi par son homologue français François Fillon.
« Nous devons tourner la page », a encore dit M. Key, qui a qualifié l'incident ayant impliqué Bastareaud de "malheureux" et "regrettable". « Je crois que du point de vue de la Nouvelle-Zélande, il est important maintenant de mettre toute cette histoire derrière nous », a-t-il ajouté.

L'affaire Bastareaud a pris une tournure politique mercredi avec un courrier du Premier Ministre français François Fillon à son homologue néo-zélandais pour s'excuser du "comportement injustifiable" du joueur du XV de France, qui a inventé une agression après la défaite tricolore contre les All Blacks.
Le 21 juin, Bastareaud, 20 ans, avait déclaré avoir été victime d'une agression dans la nuit dans les rues de Wellington après le revers (14-10) de la France contre les All Blacks lors du second test-match entre les deux équipes, mais quatre jours plus tard, face aux doutes sur la véracité de ses propos, le joueur parisien avait reconnu avoir menti, affirmant alors avoir "heurté la table de nuit" de sa chambre d'hôtel.

La rédaction