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FFR: Bernard Laporte attaque Florian Grill avant d'éclater en sanglots

Présent ce jeudi soir à Saint-Jean-de-Védas (Hérault) pour reprendre sa campagne, au lendemain de sa sortie de garde à vue, le président de la FFR Bernard Laporte a failli fondre en larmes devant les médias. Et a vivement critiqué son opposant, Florian Grill.

Il a beau assurer avoir "bien dormi", et être prêt à repartir dans la bataille pour sa propre succession "avec force, enthousiasme et conviction", Bernard Laporte a visiblement été marqué par ses longues heures de garde à vue dans les locaux parisiens de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE).

Libéré mercredi soir, après avoir été interrogé durant plus d'une journée dans le cadre de l'enquête sur ses liens avec Mohed Altrad, propriétaire du Montpellier Hérault Rugby et sponsor maillot du XV de France, le président de la Fédération française de rugby était ce jeudi à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), pour reprendre sa campagne avant l'élection du 3 octobre prochain. Mais au moment de s'exprimer devant les journalistes, aux côtés du vice-président Serge Simon, Laporte n'a pu contenir son émotion.

"J'ai dit non à cinq millions d'euros"

"Nous allons gagner, on remettra encore une fois les choses à l’endroit comme on l’a fait. Je me battrai toujours pour les clubs amateurs, il n'y a que cela qui m'intéresse, a-t-il lâché. Je le dis et le redis: quand je suis parti de Toulon, un club m’a proposé un million d’euros par an pendant cinq ans." Et l'ancien sélectionneur de se mettre à sangloter, pour ne pas dire pleurer: "Moi j’ai dit non à cinq millions d’euros, et eux vont me donner des leçons?"

Avant cela, Laporte avait toutefois pris la peine d'attaquer Florian Grill, l'autre candidat à l'élection pour la présidence de la FFR: "Notre opposant, pendant ma garde à vue, a déclaré que j’ai mis la Fédération à feu et à sang. C’est mettre un coup de pied à un joueur à terre. Et ça c’est inadmissible, estime Laporte. Si c’est ça, ses valeurs du rugby, alors il faut qu’il parte loin de notre sport. Je le savais lâche sur un terrain, puisque j’ai des amis qui ont joué avec lui, et ça confirme sa mentalité."

CC avec Julien Landry