
Simon : "Il faut mettre l’équipe-type face au Canada"

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« Aujourd’hui, on entre dans une ligne droite. Une Coupe du monde, ça peut vite se finir. On ne doit pas se dire : "M…, on aurait dû faire joueur tel joueur." Il y a encore trois matches minimum si on se qualifie en quart de finale et cinq maximum jusqu’à la finale. Il ne faut plus se poser de questions. On a fait tourner face à la Roumanie, il faut préparer l’Irlande, donc je mets l’équipe-type face au Canada.
Il faut peut-être mettre Picamoles au repos et faire glisser Chouly en 8. Je ne comprendrais pas que Le Roux ne soit pas titulaire. Il faudra m’expliquer si on ne l’aligne pas. C’est peut-être une bonne solution de mettre Picamoles sur le banc et le faire entrer à la 60e minute à la place de Le Roux. Sur les ailes, tu fais jouer Guitoune, qui a marqué des points face à la Roumanie, et Grosso. C’est l’étoile montante, il peut être une vraie plus-value pour l’équipe.
« La morgue anglaise »
Le match Angleterre-pays de Galles (25-28) ? Les Anglais ont fait des fautes mais les Gallois ont eu un énorme état d’esprit. Je situe la concrétisation de cet incroyable état d’esprit gallois à la 68e minute. A ce moment, Watson s’échappe sur le côté de la touche. Dans le regroupement, Hamos se blesse quelques minutes après le KO de Williams. Tu perds deux éléments, tu es au bord de craquer. N’importe quelle équipe met un genou au sol. Eux marquent un essai de 60 mètres puis une pénalité de 50 !
La penaltouche des Anglais en fin de match ? J’ai pris ça pour de la morgue anglaise. Ils étaient sûrs d’eux et de ce match qu’ils pensaient avoir en main. Il y avait des signes qui pouvaient les conforter dans cette idée comme la mêlée. C’est cet état d’esprit anglais qui pense toujours régner sur le monde. J’ai pris ça pour de la suffisance. La pénalité tu la tentes et tu reconnais que tu as de l’eau jusqu’au slip. Mais eux, non. C’est mal connaitre les Gallois. »