
Coupe du monde: L'Australie, la gagne dans le sang

- - AFP
Pour préparer la Coupe du monde, l’Australie s’est offerte une crise et un changement de coach. En octobre, un ancien entraîneur du Stade Français en remplace un autre : Michael Cheika prend la place d’Ewen McKenzie. L’Australie est également agitée par une polémique sur la fuite des talents vers l’Europe et le Japon, le débat tournant autour de la qualification ou non des exilés (comme Matt Giteau de Toulon). La fédération s’est prononcée mi-avril en annonçant la possibilité de sélectionner les expatriés ayant plus de soixante sélections et ayant joué au moins sept ans en Australie.
La culture de la gagne
Mais malgré ces péripéties, l’Australie a la culture de la Coupe du monde et, à de rares exceptions près, répond toujours présent. Les Wallabies restent une des équipes les plus mécaniques et intelligentes au monde. Début des hostilités face aux Fidji à Cardiff, puis l’Uruguay au Villa Park de Birmingham. Deux rencontres à Twickenham pour terminer : contre l’Angleterre, pays hôte, et le pays de Galles.
Meilleure performance : champion (1991, 1999)
Performance Coupe du monde 2011 : troisième
Nombre de participations : 7
Ranking World Rugby : 6
Star : Israel Folau (Waratahs)
Sélectionneur : Michael Cheika (octobre 2014)
Population : 23,5M
Superficie : 7 686 850 km²
Nombre de licenciés : 230 663
Adversaires : Fidji (23/09), Uruguay (27/09), Angleterre (03/10) et Pays de Galles (10/10)