Coupe du monde: les tops et les flops de France-Canada

Le XV de France s’est imposé face au Canada avec le bonus offensif (41-18), grâce notamment à un excellent Frédéric Michalak. Mais les Bleus se sont aussi faits peur sur un relâchement coupable.

TOPS

Frédéric Michalak

L’ouvreur français a éclairé le jeu sur son premier ballon en feintant la passe avant de servir Wesley Fofana d’une chistera. Après être devenu le meilleur réalisateur français en Coupe du monde, il a délivré un nouveau caviar à Fofana (24e) que celui-ci a gâché. Le sans-faute au pied du Toulonnais (14 points) offre encore plus de relief à l’une de ses prestations les plus abouties depuis un moment avec le XV de France.

Wesley Fofana

Après avoir manqué le premier match face à l’Italie, Wesley Fofana a inscrit son deuxième essai lors de cette Coupe du monde après celui inscrit face à la Roumanie. Si le Clermontois a gâché un doublé tout fait (24e), il a réalisé un gros match, notamment dans le combat en étant l’un des premiers plaqueurs.

Thierry Dusautoir

Le capitaine français a été très important dans le combat. Après avoir gagné une touche sur lancer adverse, le troisième ligne a été l’un des plus gros défenseurs des Bleus en affichant le plus de plaquages au compteur (12). Une activité payante puisqu’il a récupéré deux ballons tout en étant l’un des joueurs qui a le plus avancé ballon en main. Thierry Dusautoir monte en puissance et cela tombe bien avant le choc face à l’Irlande.

FLOPS

L’indiscipline

Certes, les Bleus n’ont pas été aidés par l’arbitrage très tatillon de l’Irlandais JP Doyle. Mais après avoir été tancés par Philippe Saint-André sur ce sujet à l’entraînement, on s’attendait à davantage de sérieux dans les rucks. Ce fut encore compliqué. D’une manière plus globale, les Français ont encore été trop sanctionnés face à des Canadiens qui ont tout fait pour retarder les lancements.

Le relâchement

En menant 17-0 après une première demi-heure de jeu aboutie, les Bleus pensaient être arrivés à bon port. Et ils se sont faits punir comme il faut. Dès le coup de pied de renvoi, Rémi Grosso s’est fait griller la politesse par Hearn à la retombée du ballon avant que Van der Merwe ne sanctionne cette absence du premier essai (32e). Bis repetita deux minutes plus tard avec le deuxième essai de Carpenter (34e). Une bonne piqûre de rappel pour souligner l’importance de parfaitement gérer les temps faibles avant l’Irlande. Et de rester constants dans la durée.

NC